La stabilité du Burkina Faso est une fois de plus mise à l’épreuve. Le gouvernement de transition annonce avoir déjoué une quatrième tentative de renversement. Un réseau impliquant des militaires en fonction, des militaires radiés, et des civils aurait comploté pour s’attaquer aux institutions de la République.
Dans un communiqué officiel, le gouvernement révèle les détails de ce scénario de déstabilisation, mettant en lumière une date clé, des financements extérieurs et un plan sophistiqué. Mais jusque là, le Capitaine Ibrhim Traoré et ses hommes restent vigilants conte toute menace.
Burkina Faso : Un nouveau scénario de destabilisation contrecarré
La date du 14 janvier a été soigneusement choisie par les membres du réseau démantelé pour lancer leur opération. Des individus infiltrés dans différentes casernes militaires étaient chargés d’organiser une mutinerie, créant ainsi le chaos initial nécessaire pour déstabiliser le pays. La transition vers une intervention extérieure était ensuite prévue, mettant en scène un commando dont la mission était d’attenter à la vie de plusieurs autorités de la Transition.
Le gouvernement révèle que des financements importants étaient en cours de déblocage et de transfert depuis l’extérieur du pays pour soutenir cette opération de déstabilisation. Cette connexion avec des soutiens extérieurs soulève des préoccupations quant à la nature complexe de la tentative de coup d’État. Les enquêteurs cherchent actuellement à remonter les fils de ces financements pour identifier les acteurs externes impliqués dans la conspiration.
Financements Externes : les cordes tirées depuis l’étranger
La quatrième tentative de renversement en quinze mois depuis l’arrivée de la junte au pouvoir soulève des questions sur la persistance des menaces pesant sur la stabilité du Burkina Faso. Des sources gouvernementales indiquent que plusieurs individus, dont le lieutenant-colonel Evrard Somda et Prosper Bassole, ont été placés en détention dans le cadre de cette opération déjouée. Les autorités continuent de mener des enquêtes approfondies pour déterminer l’ampleur réelle de la conspiration.
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Le porte-parole du gouvernement de transition met en garde contre le caractère sophistiqué de cette tentative, soulignant la nécessité de rester vigilant face à des acteurs internes et externes cherchant à déstabiliser le pays. Les récentes arrestations soulignent également l’importance des mesures de sécurité renforcées pour prévenir de futures menaces.
La quatrième tentative de coup d’État déjouée au Burkina Faso met en évidence les défis persistants auxquels le pays est confronté dans sa quête de stabilité politique. Alors que la junte au pouvoir affirme résister à ces tentatives, il devient impératif de renforcer la sécurité et les mécanismes de prévention pour préserver l’intégrité des institutions de la République. La vigilance reste donc de mise alors que le Burkina Faso navigue à travers des eaux politiques tumultueuses.
