Neuf nouveaux conseillers du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) ont officiellement prêté serment devant le Conseil constitutionnel. Cette étape cruciale pour le pays, marque ainsi le début d’un mandat de cinq ans non renouvelable pour ces acteurs. Cette cérémonie solennelle, survenue le 29 janvier 2024 à Ouagadougou, vient clore le chapitre de l’équipe précédente dirigée par Abdoulazize Bamogo.
Pour rappel, la nomination de ces nouveaux membres, est intervenue lors du Conseil des ministres le 24 janvier 2024. Elle souligne surtout l’importance de ce renouveau dans le paysage médiatique burkinabé. Le nouveau mandat des conseillers du CSC ne sera pas sans défis. En première ligne, la préservation de la liberté d’expression et la protection des journalistes dans un contexte mondial complexe restent des priorités cruciales. Les conseillers devront également guider la profession vers l’innovation numérique tout en maintenant des normes éthiques élevées.
Les enjeux pour le nouveau mandat
Louis Modeste Ouédraogo et ses huit collègues ont prêté serment devant le Conseil constitutionnel, scellant ainsi leur engagement envers le service public et la protection des principes éthiques et déontologiques du journalisme. Ce moment solennel, chargé de symbolisme, représente un tournant majeur dans la gouvernance du CSC. Les neuf conseillers, issus d’horizons divers, promettent d’œuvrer pour la préservation de la liberté de la presse et le respect des normes professionnelles, contribuant ainsi à la vitalité du paysage médiatique burkinabé.
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La prestation de serment de ces nouveaux membres marque la transition officielle entre l’ancienne équipe dirigée par Abdoulazize Bamogo et la nouvelle génération de conseillers. L’équipe sortante a joué un rôle significatif dans la promotion de l’éthique journalistique et la régulation des médias au Burkina Faso. Cependant, le passage de témoin à cette nouvelle équipe souligne l’importance de l’innovation et de l’adaptation face aux évolutions rapides du paysage médiatique mondial. L’énergie et l’expérience combinées des nouveaux conseillers sont attendues pour façonner une politique de communication qui réponde aux défis contemporains.
Le CSC, gardien de la liberté de la presse
L’accessibilité des médias pour tous les citoyens et la lutte contre la désinformation sont d’autres enjeux pressants auxquels la nouvelle équipe devra faire face. Ceci dit, ce mandat de cinq ans sera le théâtre de décisions et de politiques qui auront un impact sur la vitalité démocratique et la diversité du discours au Burkina Faso.
Le Conseil Supérieur de la Communication, en tant qu’organe de régulation des médias, joue un rôle crucial dans la préservation de la liberté de la presse au Burkina Faso. Il est appelé à être un garant de l’éthique journalistique, à promouvoir la diversité des médias et à assurer une couverture équilibrée des événements nationaux et internationaux. Avec cette nouvelle équipe, le CSC entre dans une nouvelle ère, porteur d’espoir et d’attentes pour une presse forte, éthique et dynamique au Burkina Faso.