La cargaison de charbon fin mis en cause dans le dossier dit charbon fin qui opposait entre l’Etat Burkinabé et la société minière IAM Gold Essakane SA, a quitté le port sec de Bobo-Dioulasso, le mardi 6 février 2024 pour l’usine de raffinerie d’or de Ouagadougou.
C’est un total de 17 camions contenant 640 sacs de résidus qui ont été enlevés et convoyés depuis le port sec de Bobo-Dioulasso jusqu’à l’usine de traitement des résidus miniers à Ouagadougou par le comité technique de supervision. Le tout sous le bon œil de Jonas Hien, membre du comité technique et directeur des programmes de l’ONG Organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE) et de la gouverneure de la région des Hauts-Bassins Mariama Konaté.
De la transparence dans le processus
Selon le ministre en charge des mines, Yacouba ZAGRE GOUBA : « Le conseil des ministres a entériné une feuille de route qui prend en compte le processus de traitement de ce charbon fin ainsi que les acteurs qui suivront ce processus ». Un comité de supervision composé entre autres de représentants du ministre en charge des mines, de l’ASCE-LC, de la brigade anti-fraude et des organisations de la société civile assure ainsi le suivi du processus.
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Du dénouement du dossier charbon fin
En rappel, ce dossier charbon fin remonte à 2018 et portait suspicion sur une importante cargaison de charbon fin de la société minière Essakan SA dei contenir de l’or. Le dossier après un long feuilleton judiciaire s’est soldé le 26 décembre dernier par un accord à l’amiable entre les deux parties. Et selon les clauses de cet accord, l’Etat burkinabè en plus de la cargaison bénéficie d’une somme de 9 milliards de FCFA.
La cargaison de charbon fin, arrivée ce matin dans la capitale Ouagadougou sera traitée à l’usine de traitement des résidus miniers inaugurée par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, en janvier dernier.
ESTELLE GUIRA