Faire de la souveraineté alimentaire du Burkina Faso une réalité, c’est le défi que s’est lancé, la cuvée 2021-2023 de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale, au cours de sa sortie de promotion le week-end dernier à Ouagadougou.
C’est sous ce thème « Offensive agropastorale et halieutique : quelles contributions de l’ENESA et des diplômés en élevage et santé animale pour une souveraineté alimentaire et nutritionnelle du Burkina Faso », qu’a eu lieu cette sortie de promotions de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENASA).
ENESA : La souveraineté alimentaire dans le viseur
Avec un effectif de 355 élèves au départ 325 après deux années de formation ont obtenu leurs parchemins soit un taux de 91,83%. Aptes désormais à servir, ces diplômes de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENASA) se sont engagés à être des volontaires pour la défense de la patrie dans leur domaine de prédilection notamment fournir des soins de qualité aux animaux, en guise de leur contribution à sortir le pays de la situation d’insécurité alimentaire actuelle.
Un engagement qu’acte, le délégué général des élèves sortant Lassane Bonyini en déclarant : « Les sortants par ma voix, prennent devant vous, l’engagement d’inverser les paradigmes et de s’employer en Volontaires pour la patrie (VDP) pour la souveraineté alimentaire du Burkina Faso ».
Une adéquation avec les réalités du moment
Selon le directeur général de l’ENESA, Nouhoun Zampaligré, le choix du thème : « Offensive agropastorale et halieutique : quelles contributions de l’ENESA et des diplômés en élevage et santé animale pour une souveraineté alimentaire et nutritionnelle du Burkina Faso » participe de la volonté de l’ENESA à adapter la formation professionnelle aux réalités actuelles en harmonie avec les exigences des producteurs.
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A l’occasion, le ministre délégué chargé des ressources animales, Amadou Dicko, a traduit sa reconnaissance envers le personnel administratif et les enseignants de l’ENESA qui, malgré des conditions de travail modestes, ont su relever le défi avec dévouement. S’adressant aux nouveaux diplômés, Amadou Dicko les a exhortés à être des hommes et des femmes qui vont booster l’économie burkinabé. « En choisissant de vous spécialiser dans le domaine de la santé et de la production animale, vous avez fait le choix de contribuer à la préservation de la santé des animaux, à l’amélioration de la qualité des produits alimentaires et à la protection de la santé publique », a-t-il fait comprendre aux nouveaux agents.
Le ministre délégué chargé des ressources animales, Amadou Dicko, les a par ailleurs invités à embrasser cette nouvelle phase avec optimisme, courage et détermination, et à être fiers des valeurs qu’ils incarnent en tant que gardiens de la santé animale et de la sécurité alimentaire.
ESTELLE GUIRA
