La nouvelle équipe du Conseil supérieur de la Communication (CSC), conduite par son président Idrissa OUEDRAOGO a été reçue le 19 février par le chef de l’Etat le Capitaine Ibrahim TRAORE. Au menu des échanges les défis de l’instance de régulation des médias et la présentation de la nouvelle équipe au chef de l’Etat.
Nommé le 31 janvier 2024 par un décret présidentiel à la tête du Conseil supérieur de la communication (CSC), Idrissa Ouédraogo au sortir de cette audience a confié être venu traduire toute sa reconnaissance au Chef de l’Etat. Après, les échanges entre le président et le collège des conseillers ont tourné autour des grands défis de son institution a-t-il ajouté notant un hiatus entre les défis et les moyens disponibles pour une bonne exécution de la mission du CSC.
Les prérogatives du CSC élargies
Le président du CSC a expliqué qu’avec la nouvelle loi portant attribution, composition, organisation et fonctionnement les attributions du Conseil supérieur de la Communication se sont élargies, nécessitant un plan de modernisation de l’institution. Il s’agit en effet, des missions de régulation, de médiation et de renforcement des capacités. « Nous avons aussi des études qui permettent de mieux connaître notre marché et de nous réunir les uns et les autres », a précisé Idrissa Ouédraogo.
Point de départ pour la nouvelle équipe du CSC
Pour l’accomplissement des missions du CSC, l’institution entend travailler en amont. Et pour atteindre les objectifs, Idrissa Ouédraogo a indiqué « qu’il serait utile pour l’institution de commencer par les états généraux de la communication et des médias pour faire en sorte que tous les acteurs puissent se parler et que les points d’obstacles soient identifiés et levés ensemble et de manière consensuelle ».
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Le président du CSC Idrissa Ouédraogo a par ailleurs rassuré que les échanges avec le Capitaine Ibrahim TRAORE chef de l’Etat ont été très fructueux et, « permettront d’espérer une véritable machine de veille mais aussi un ensemble d’actions qui permettront de renflouer un peu les caisses avec l’autonomie financière que nous venons d’avoir, et de nous attaquer à des volets parallèles comme le développement du marché de la communication et l’épanouissement des acteurs ».
ESTELLE GUIRA
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Ok d’accord