Les députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT) au Burkina, ont adopté ce jeudi le projet de loi sur le flux migratoire. Cette loi qui fixe les conditions d’entrée et de séjour des étrangers, de sortie des nationaux et étranger du Burkina, est un moyen pour lutter contre le terrorisme, a expliqué le ministre en charge de la sécurité, Mahamoudou Sana.
Les députés de transition du Burkina se sont réunis ce Jeudi pour examiner ce projet de loi de 35 articles. Il vient remplacer l’ordonnance d’aout 1984 portant conditions d’entrée, de séjour et de sortie du Burkina des nationaux et des étrangers, qui est devenu obsolète, selon le ministre.
Mieux contrôler le flux migratoire
Le ministre en charge de la sécurité, Mahamadou Sana, s’est réjouit de l’adoption de la loi sur le flux migratoire. Il a expliqué qu’elle donne plus d’outils juridiques au gouvernement pour mieux lutter contre le terrorisme et toute autre forme de menace. « On a voulu relire cette loi pour nous donner plus d’outils juridique pour mieux lutter efficacement contre le terrorisme », a-t-il indiqué.
« Vous savez que qui parle de lutte contre le terrorisme parle également de contrôle de flux migratoire. Et cela va beaucoup contribuer en matière de lutte contre le terrorisme », a ajouté le ministre Sana. L’ancienne loi était devenu obsolète et il était temps de relire l’ordonnance pour adopter une nouvelle loi sur le flux migratoire qui prend en compte les changements actuels.
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Il s’agit « des menaces, des conventions internationales ainsi que les standards internationaux », a indiqué le ministre. La nouvelle loi renforce « un certain nombre du dispositif juridique et clarifie certains concepts qui n’avaient été pris en compte dans l’ordonnance 84 tel que les étrangers, les nationaux, les apatrides, les réfugiés », a encore expliqué le ministre.
La nouvelle loi sur le flux migratoire prend également en compte, explique le ministre, des normes et standards internationaux et communautaires. Il permet d’actualiser et d’adapter « notre dispositif juridique en matière d’encadrement des entrées et sorties sur le territoire international ». Les autres formes de menaces, notamment celles induites par les TIC, sont également prises en compte par la loi qui gère la digitalisation de l’administration sécuritaire.