Le Conseil des ministres du Burkina a pris une mesure drastique contre l’Unité spéciale des Eaux et forêts, ce mercredi. Cette unité des forces armées a été dissoute suite à un mouvement d’humeur de ses éléments, rapporte l’AIB.
L’unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts a été créée en 2023. Composé de 250 éléments, elle est devenue opérationnelle à partir du deuxième semestre de la même année. Elle n’aura finalement duré moins d’une année.
L’unité spéciale dissoute
En Conseil, le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement a fait une communication concernant un mouvement d’humeur qui a eu lieu au sein de l’unité spéciale de ses forces le 21 février dernier. « Cette unité a été mandatée pour une opération de sécurisation dans la région des Hauts-Bassins. Des instructions ont été données pour qu’elle replie sur un autre site dans le Centre-ouest » a indiqué le ministre Roger BARO.
Cependant, les membres de l’unité spéciale ont « opposé une fin de non-recevoir » à l’ordre reçue. C’est alors qu’elle a « été sommée de regagner Ouagadougou. Une fois dans la capitale, elle a pris en otage le Directeur général des Eaux et forêts en empêchant toute sortie », a expliqué le ministre.
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Il a fallu « moults tractations » pour que l’unité spéciale soit désarmée, a-t-il conclu. Ces agissements sons constitutifs de fautes très graves et inadmissibles selon le règlement de discipline générale des Eaux et forêts, a indiqué M. BARO. Suite à cet rapport, le Conseil a décidé de dissoudre cette unité de l’armée des Eaux et forêts.
Quant aux 165 éléments de l’unité qui ont mené le mouvement, ils seront sanctionnés conformément aux textes, a précisé le ministre.