Réuni en Conseil des ministre le 6 mars, le gouvernement burkinabè a décidé de dédier une journée à la célébration des coutumes et traditions. Le but est de valoriser l’histoire ancestrale du pays.
En Afrique, plusieurs jours au cours de l’année sont dédiés à la commémoration d’évènements chrétiens, musulmans et liés à l’histoire des indépendances. Mais très peu de pays consacre également une journée pour honorer leurs coutumes et traditions. Le Burkina vient de rentrer sur cette liste restreinte.
Célébrer les coutumes et traditions au Burkina
Le ministre en charge de l’Administration territoriale, Emile Zerbo, a animé une conférence de presse pour rendre compte de la décision prise en conseil des ministres. Il s’agit de l’adoption d’un décret instituant la journée des coutumes et traditions.
Le ministre a indiqué que son département a été instruit par le Chef de l’État d’adopter une date pour rendre effective la valorisation des coutumes et traditions du Burkina. C’est ainsi qu’après des échanges avec d’autres départements ministériels et des personnes ressources notamment les chefs traditionnels, la date du 15 mai a été choisie.
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Toutes les journées du 15 mai sont donc consacrées comme journées de commémoration des coutumes et traditions. Il s’agira ce jour, de réaffirmer la laïcité de l’État et de permettre à cette religion traditionnelle de retrouver sa place. En outre, les personnes pratiquant le culte traditionnel pourront à cette occasion, s’épanouir avec le reste de la population, a expliqué le ministre.
« La journée du 15 mai sera déclaré fériée » a souligné M. Zerbo. Toutefois, cette décision vient accroitre le nombre de jours fériés déjà élevé. Aussi instruction a été donné au gouvernement de réfléchir sur un mécanisme afin de revoir l’ensemble des journées fériées au Burkina-Faso.