L’association des éducatrices engagées pour la famille (AEEF) a organisé à Banfora une activité dénommée 96 heures de solidarité envers les personnes vulnérables de la ville. Il a s’agit, du 07 au 10 mars, de collecter des vivres et vêtements au profit de ces personnes, a constaté l’AIB.
L’initiative de l’association a été parrainée par le représentant du Président de la délégation spéciale de la commune de Banfora, Yacouba Baro, de la Coordinatrice de l’association Munyu des femmes et le patronage de El Hadj Souleymane Soulama.
96 heures de solidarité
Ces 96 heures de solidarité ont été meublées par différentes activités. Il y a eu la foire d’exposition de vente de produits divers, un don de sang au profit des Forces de défense et de sécurité (FDS) et les volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Il y a eu également une activité de dépistage du cancer du col de l’utérus et du sein et les hépatites virales.
Le nombre de personnes vulnérables a bondi avec à cause des affres du terrorisme qui ont occasionné un massif déplacement des populations. Aussi, il fallait venir en aide à ces nécessiteux, a expliqué la présidente de l’AEEF, Maimouna Koita/Diarra. Ces 96 heures de solidarité sont donc la trouvaille pour réunir ce qui peut aider, un tant soit peu, ces personnes à traverser cette période marquée du temps de carême.
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Le bilan est satisfaisant, selon Mme Koita/Diarra, 2 tonnes de riz ont pu être récoltées. « Nous avons choisi la première semaine du mois de mars appelé communément mois de la femme pour organiser ces (96 heures de solidarité) en tant que femme pour montrer à ces personnes vulnérables que nous somme de cœur avec elles » a-t-elle indiqué.
El Hadj Souleymane Soulama, patron de cette édition, a remercié l’association pour son initiative. Il a exprimé sa disponibilité à accompagner ces genres d’initiative et invité les burkinabè de bonne volonté à emboiter le pas pour aider les personnes vulnérables.
