1498 nouveaux combattants près à servir. Ils sont issus de la deuxième vague de la première promotion des élèves gendarmes auxiliaires dont la cérémonie de sortie vendredi dernier, a été présidée par le Chef d’État-major de la Gendarmerie Nationale, le Colonel Kouagri Natama au Centre d’Instruction de la Gendarmerie nationale (CIGN), à Gaoua. Ces 1498 nouveaux combattants se sont engagés à faire de la libération du territoire leur cheval de bataille.
Après des mois de formation militaire initiale, 1498 nouveaux combattants, gendarmes auxiliaires, dont 08 femmes et 100 spécialistes dans divers domaines tels que la maçonnerie, la menuiserie, l’électricité bâtiment, la soudure et la maintenance des véhicules automobiles, ont été présentés au drapeau du Burkina Faso le 15 mars 2024. Ces 1498 nouveaux combattants, font partie de la deuxième vague de la première promotion des élèves gendarmes auxiliaires.
Ils ont reçu leurs épaulettes, et sont désormais aptes à renforcer les effectifs des Forces armées nationales et à servir la Nation.
La promotion baptisée « Yari Adama Oussé »
Cette deuxième vague comme la première vague, des nouveaux combattants, a été baptisée « Yari Adama Oussé » par le Chef d’État-major de la Gendarmerie nationale, le Colonel, Kouagri Natama. Yari Adama Oussé, du nom de cet ancien gendarme et ancien chef de canton de Gaoua, décédé le 12 août 2021.
1498 nouveaux combattants pour renforcer le maillage territorial
Pour le Colonel, Kouagri Natama, le recrutement des gendarmes auxiliaires répond à une volonté des premières autorités du pays à faire face à un besoin de maillage du territoire national dans la lutte contre le terrorisme.
Cette promotion forte de 1498 nouveaux combattants, qui vient de sortir sera constituée et organisée en unités de marche aux côtés des autres forces de défense et de sécurité, qui sont déjà à pied-œuvre pour les missions de reconquête et de consolidation du territoire a laissé entendre le Chef d’État-major de la Gendarmerie nationale.
Les axes de la formation
Pour sa part, le Chef d’escadron Emile Soudré, commandant du CIGN, a indiqué que la formation de ce 1498 nouveaux combattants, a porté essentiellement sur une formation militaire générale axée sur la formation à l’environnement militaire, la formation au combat, une formation professionnelle reposant sur les modules spécifiques de maintien de l’ordre, un stage en défense opérationnelle du territoire visant à leur préparer aux opérations de sécurisation intérieure, une formation générale visant à consolider les acquis scolaires à travers des conférences sur diverses thématiques.
Des valeurs à cultiver par la promotion Yari Adama Oussé
À ces 1498 nouveaux combattants, une invite à faire montre en toute circonstance de discipline, de loyauté et d’esprit de sacrifice afin de porter haut le flambeau de l’institution a été faite par le Chef d’escadron Emile Soudré.
Le parrain de la promotion, le Colonel Boukary Zoungrana, par ailleurs ancien ministre chargé de la sécurité a, quant à lui, prodigué des conseils à ses filleuls.
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Il les a invités à travailler sans relâche, à s’acquitter de leurs devoirs sans rien attendre en retour et à surtout cultiver les valeurs de patriotisme, de loyauté, d’intégrité et d’honneur qui fondent la gendarmerie nationale.
L’engagement de 1498 nouveaux combattants
Les 1498 nouveaux combattants, se sont à leur tour engagés à faire de la libération du territoire leur cheval de bataille. « Nous sommes des militaires de rangs prêts à servir notre pays », a soutenu le major de cette deuxième vague, Dieudonné Zongo. Une mission qu’ils ne sauront pas réussir seul a-t-il avoué demandant la collaboration et l’accompagnement des populations.
En rappel, le projet de recrutement de gendarmes auxiliaires a vu le jour en 2022 et vise le renforcement des capacités opérationnelles de la gendarmerie nationale.