Trois réseaux de présumés malfrats qui écumaient la ville de Ouagadougou ont été mis hors d’état de nuire par le Commissariat de Police de l’Arrondissement 04 de la ville.
Agissant en bande organisée, les membres de ces trois réseaux de présumés malfrats, dont l’âge est compris entre 15 et 35 ans étaient spécialisés dans les cambriolages et vols à main armée. Ils opéraient dans les quartiers Somgandé, Toudbwéogo, Nioko II, Tanghin, Polesgo et Toukin de la capitale.
Le mode opératoire des trois réseaux de présumés malfrats
Spécialisés dans le cambriolage des lieux de commerce et domiciles, les membres du 1er groupe procédaient d’abord au repérage du lieu à cambrioler, de l’heure idéale pour la forfaiture et des lieux de regroupement de la bande avant l’opération. Ils accédaient aux lieux avec effraction au moment venu, à l’aide d’armes blanches tenaient en respect leurs victimes qu’ils dépouillaient ensuite de tous leurs biens. Le butin obtenu est tout de suite partagé entre les membres.
Le second groupe qui évoluait en binôme est lui, spécialisé dans les vols à main armée dans les lieux de commerce et les domiciles. Des coups de force qu’ils opéraient parfois même dans la journée. Menus d’un pistolet automatique de calibre 9 mm, ils parcouraient les rues de la capitale à la recherche de potentiels cibles. Une fois la victime repérée, elle est tenue en respect et dépossédée de ces biens (engins, téléphones portables, etc.). La victime est abattue s’il, elle venait à se défendre ou à résister.
Lire aussi : Artisanat minier : le Centre de traitement mutualisé de minerai aurifère de Méguet inauguré
Concernant le troisième groupe, ses membres s’adonnaient à plusieurs activités illicites telles que les vols avec effraction dans les domiciles. Ils identifiaient leur cible puis mettaient en place une stratégie avant de passer à l’action. Dans les domiciles visités, les victimes étaient dépossédées de leurs biens avant de prendre la poudre d’escampette. Le butin est systématiquement partagé et certains revendus le plus vite possible. Le chef de gang s’adonnait aussi à la vente de produits prohibés.
Selon la police Nationale, plusieurs cas de vols et cambriolages entre janvier et février 2024 sont à l’actif de ces trois réseaux de présumés malfrats.
Plusieurs objets saisis des mains de ces trois réseaux de présumés malfrats
Un (01) pistolet automatique, des munitions, des motos, des ordinateurs et téléphones portables et un important lot de produits prohibés, notamment du Tramadol Hydrochloride, du Tapendadol et du Tafrodol ont entre autres été saisis des mains de ces trois réseaux de présumés malfrats mis hors d’état de nuire par la police nationale grâce à la collaboration des populations.
La Police Nationale réitère ses remerciements aux citoyens qui ont permis d’atteindre ce résultat. Elle les invite par ailleurs à toujours demeurer vigilants et à continuer dans la dynamique de la dénonciation des cas suspects aux numéros verts que sont le 17, 16 et 1010.