Une délégation du Royaume de Belgique a été reçue ce mardi à Ouagadougou, par le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur Karamoko Jean Marie Traoré. Le royaume, à travers cette délégation, a réitéré son engagement à être aux côtés du Burkina Faso, dans une approche d’écoute et de dialogue.
Conduite par Jean Jacques Quairiat et Bart De Groof, respectivement ambassadeur auprès du Burkina Faso et Envoyé spécial pour le Sahel, le Royaume belge par cette délégation réaffirme son engagement à être aux côtés du Burkina Faso, à travers une approche d’écoute et de dialogue.
Les enjeux de cet engagement à être aux côtés du Burkina Faso
A en croire l’envoyé spécial du Royaume de Belgique pour le Sahel, Bart De Groof, cet engagement à être aux côtés du Burkina Faso, trouve tout sensé dans le contexte humanitaire que vit le Burkina Faso. Cette visait aussi à recueillir auprès du chef de la diplomatie burkinabè, la perception et attentes des pays de l’AES en général et du burkina en particulier d’un partenariat avec le Royaume de Belgique.
Quel type de partenariat pour les pays de l’AES
Pour le type de partenariat souhaité par les pays de l’AES dans ce contexte de crise humanitaire, le patron de la diplomatie burkinabè Karamoko Jean Marie Traoré saluant le royaume belge pour son engagement à être aux côtés du Burkina Faso, a signifié qu’il s’agit d’un partenariat basé sur leurs réalités, et qui prend en compte les aspirations profondes de leurs populations.
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«Les partenaires doivent éviter de venir au Sahel avec leurs propres priorités, avec des réponses toutes faites et même des clichés, sans avoir sondé les populations de cet espace sur leurs attentes réelles» a-t-il prévenu.
Ajoutant: «cette façon de faire ne permet pas d’apporter des réponses appropriées aux problèmes que vivent les populations et ces pays».
Le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur Karamoko Jean Marie Traoré a aussi déploré la mauvaise lecture et appréciation que font certains médias diabolisant les pouvoirs militaires sans aucun fondement. De ce fait, invite est faite aux partenaires d’avoir un regard holistique de la situation des pays du sahel.
La délégation belge, édifiée au sortir de cette audience, a promis de rendre compte à qui de droit.
