Ce lundi, les ministres burkinabè ont été soumis à une évaluation au titre des contrats d’objectifs qui leur sont assignés. Il s’en sortent avec un taux d’exécution global moyen de 84,31%, sur un ensemble de 20 contrats d’objectifs.
Le secrétaire général de la Primature, Abdou Salam Gampené, a expliqué le bien-fondé de l’exercice auquel sont soumis les membres du gouvernement Kyelem. Il permet au chef de gouvernement, mais aussi à ses ministres, de savoir exactement ou en est la mise en œuvre des contrats d’objectifs assignés à chaque membre de l’équipe en début d’année 2023.
Évaluation des ministres burkinabè
L’objectif de l’évaluation des ministres burkinabè n’est pas de leur attribuer individuellement une note. Il est plutôt question d’évaluer le taux d’exécution physique de leurs contrats d’objectifs, a expliqué M. Gampené. Le taux d’exécution physique est « le rapport entre le nombre d’activités réalisées sur le nombre d’activités attendues. C’est la photographie de leurs performances au 31 décembre 2023 », a ajouté le secrétaire général de la Primature.
Selon le bilan, « six contrats d’objectifs ont connu des taux de réalisation supérieur à 90%(…) Dix contrats d’objectifs ont un taux de réalisation compris entre 80 et 90% ». Tous ces résultats sont satisfaisants, selon M. Gampené. « Il en découle un taux d’exécution global moyen de 84,31 %, si on prend en compte, l’ensemble des 20 contrats d’objectifs », a-t-il rapporté.
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L’évaluation des ministres burkinabè n’a pas pour but de les mettre en concurrence, mais « l’exercice c’est de ne pas naviguer à vue », a aussi indiqué M. Gampené. L’exercice permet d’avoir une vision programmatique de ce qui est attendu des différents ministres. L’exercice a aussi été l’occasion de « passer en revue » les instructions non contenues dans leurs contrats mais données directement par le Premier ministre à ses collègues.
Sur 84 instructions, 71 ont été mises en œuvre. Autrement dit, cela donne un taux d’exécution de 84,5%, ce qui est fort appréciable, a-t-il conclu.