La 1re session ordinaire de 2024 du Conseil des frontières, s’est ouverte hier à Ouagadougou. Au menu des échanges la mise en œuvre des nouvelles orientations et recommandations pertinentes, pour donner un nouveau souffle à la gestion des frontières, dans un contexte sécuritaire difficile pour le Burkina Faso.
Dans le souci de mieux gérer et de donner un nouveau souffle à la gestion des frontières au Burkina Faso, le ministre en charge de l’Administration territoriale, Emile Zerbo, en présence du 1er ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a ouvert la 1re session ordinaire de 2024 du Conseil des frontières,. Dans l’allocution du Premier ministre qui a été lu par le ministre Zerbo, Dr Apollinaire a invité les participants à des échanges francs et constructifs, afin qu’à la sortie de cette 1re session ordinaire de 2024 du Conseil des frontières, de nouvelles orientations et des recommandations pertinentes soient formulées pour donner un souffle nouveau à la gestion des frontières.
L’opportunité de la 1re session ordinaire de 2024 du Conseil des frontières
Le ministre Emile Zerbo a précisé que la 1re session ordinaire de 2024 du Conseil des frontières, constitue une occasion de se pencher sur l’état d’avancement des différents dossiers en cours, en matière de matérialisation des frontières et de coopération transfrontalière, en vue de relever les insuffisances et les difficultés éventuelles.
Selon lui, cela fait dix ans que l’État burkinabé a mis en place un dispositif institutionnel pour une meilleure prise en charge de la gestion des frontières, avec la création de la Commission nationale des frontières (CNF) en 2013 et l’adoption de la Stratégie nationale de gestion des frontières (SNGF) en 2015 pour la période 2016-2025.
Le bilan de l’année 2023 au menu des échanges
Le premier responsable du département en charge de l’administration territoriale a expliqué que la présente 1re session ordinaire de 2024 du Conseil des frontières, intervient après celle de mars dernier et reste un cadre approprié pour faire le bilan de la mise en œuvre des actions de gestion de nos frontières courant 2023.
À l’écouter, le ministre de l’administration territoriale, les axes portent, entre autres, sur la maîtrise des limites territoriales du pays, la sécurisation des frontières et des zones frontalières, l’amélioration de la présence et de l’image de l’État dans les zones frontalières, l’accompagnement et le renforcement de la coopération transfrontalière.
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Le ministre a, au cours de cette 1re session ordinaire de 2024 du Conseil des frontières, salué l’ensemble des acteurs et des partenaires techniques et financiers qui, durant ces huit années de mise en œuvre, contribuent d’une manière ou d’une autre à l’atteinte des objectifs fixés.
Le contexte de la tenue de la 1re session ordinaire de 2024 du Conseil des frontières
Notons que la 1re session ordinaire de 2024 du Conseil des frontières s’est tenue dans un contexte particulier pour le Burkina Faso, en quête de sa souveraineté, matérialisée par des prises de décisions fortes, dont le retrait de la CEDEAO et la création avec les pays frères du Mali et du Niger de l’Alliance des États du Sahel. L’objectif premier poursuivi est la restauration de la sécurité dans ces trois États afin de booster le développement pour le bonheur des populations.
ESTELLE GUIRA