Ce mardi 26 mars, a commencé la célébration des Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC). A cette occasion, le Premier ministre Apollinaire Kyélem de Tambèla, a interpellé ses collaborateurs à la primature sur la nécessité d’honorer ‘’ le consommer local ’’ en s’habillant en tissus du Burkina.
Adoptées par le gouvernement burkinabè en novembre 2023, les JEPPC visent à « rendre hommage au père de la révolution Thomas Sankara » et à ses idées, selon les mots du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré. Ils vont également servir à rendre hommage aux forces combattantes. Elles sont célébrées le 26 mars et le 2 octobre de chaque année durant 15 jours.
Honorer les JEPPC
Devant ses collaborateurs assistant à la montée des couleurs ce premier jour des JEPPC, le Premier ministre a fait le constat que « certains ne sont pas encore dans la dynamique » qui a conduit à l’instauration de ces journées. En effet, le chef du gouvernement a rappelé que « tout le monde » a été invité à porters des tissus locaux notamment le Faso Dan Fani ou le Kôkô Dunda, et à consommer des mets locaux pour honorer ces célébrations.
Cependant, des agents de la primature ont choisi d’ignorer cet appel, préférant « toujours avoir l’esprit ailleurs qu’ici au Burkina-Faso. M. de Tambèla les a appelé à se mettre dans la dynamique « parce que si vous vivez ici au Burkina-Faso et vous n’êtes pas fiers d’être Burkinabès, vous êtes malheureux » a-t-il indiqué. Il en est de même des étrangers vivant au Burkina et qui ne sont pas fiers du Burkina.
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Les burkinabè de la diaspora qui ne sont pas aussi fiers de leurs pays sont « aussi malheureux » a ajouté M. de Tambèla. Aussi il a exhorté les retardataires à se mettre « dans la dynamique du Faso Dan Fani, du Kôkô Dunda, de la participation citoyenne et de l’engagement patriotique ». A ces derniers, il a donné deux semaines pour se racheter, en attendant la deuxième phase des JEPPC qui débutera le 2 octobre prochain.
En effet, les JEPPC se déroulent sur 15 jours et deux fois dans l’année : le 26 mars et le 2 octobre. Ces dates ne sont pas choisies au hasard mais rappellent les 26 mars et 2 octobre 1983 où « le père de la révolution, le capitaine Thomas Sankara », avait prononcé deux discours par lesquels il a définitivement conquis le cœur des Burkinabè.