Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazie a reçu en audience, ce jeudi 28 mars 2024, une délégation des traditionalistes venuent traduire leurs reconnaissance au gouvernement burkinabè, pour l’instauration de la Journée des coutumes et traditions.
S
uite au décret pris en conseil des ministres du 6 mars, instituant le 15 mai comme la journée des traditions aux Burkina Faso, des traditionalistes remercient le gouverment pour cette marque de considération envers les traditions qu’incarnent le pays des hommes intègres.
Des traditionalistes attachés à l’institution de la journée du 15 mai
La délégation des traditionalistes de la ville de Ouagadougou, conduite par le Sankuy Naaba Koabga, est venue réaffirmer au ministre d’Etat, leur attachement à la journée du 15 mai, adoptée en Conseil de ministres comme Journée des coutumes et traditions.
Pour le Sankuy Naaba Koabga , la journée du 15 mai vient conforter davantage les traditionalistes, dans leur quête pour la reconnaissance de la religion traditionnelle. Ils ont aussi présenté au ministre d’Etat, un projet d’activités entrant dans le cadre de la valorisation de la culture burkinabè.
Les objectifs de la journée du 15 mai
Le ministre d’Etat, tout en félicitant ces acteurs de la tradition, est revenu sur l’importance de la journée du 15 mai, dont l’objectif est de réaffirmer la laïcité de l’Etat et de permettre à la religion traditionnelle de retrouver sa place dans la société.
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Il a également précisé que c’est une journée pour que chaque Burkinabè puisse retrouver sa culture et ses origines afin de poser des actes de cohésion sociale et de vivre-ensemble dans la société.
En rappelle, cette institution de la journée des coutumes et traditions a été possible grâce à des échanges qui ont abouti au choix de la journée du 15 mai. Le 15 mai est désormais déclaré férié, a précisé le ministre Emile ZERBO a l’issu du conseil des ministres du 06 mars 2024. Une décision salutaire selon les traditionalistes.
