Vendredi, les ateliers sankaristes ont été organisés à Bobo-Dioulasso dans la salle de conférence de la cité universitaire Belleville. Axés sur le thème « Employabilité des jeunes : les défis et les perspectives d’emploi », ils interviennent après l’étape de Koudougou et de Ouagadougou.
Selon le commissaire général, Hassane Bationo, ces ateliers visent à faire la promotion de l’employabilité des jeunes à travers les idéologies du père de la révolution burkinabè. « Ces ateliers ont pour objectif principal de dépoussiérer l’idéologie de Thomas Sankara. Vous savez, le Burkina Faso est aujourd’hui confronté à de multiples crises notamment l’insécurité et le chômage des jeunes. Doit-on pour autant désespérer, non. Nous devons aller vers des solutions, et parmi ces solutions il y a celles proposées par feu capitaine Thomas Sankara », a expliqué Hassane Bationo.
Trois (03) communications ont constitué l’ossature de cette conférence publique marquant l’étape de Bobo-Dioulasso des ateliers sankaristes. Il s’agit de : Analyse des différents programmes et projets d’emploi des jeunes, les nouvelles perspectives ou opportunités d’emploi pour la jeunesse, l’entrepreneuriat et l’auto-emploi chez les jeunes : une solution d’urgence ou durable ? Elles ont été présentées par des acteurs clés du domaine.
Pour Bationo, toutes ces communications permettent non seulement donner des armes nécessaires à l’ensemble des jeunes burkinabè pour faire face aux défis du chômage mais aussi et surtout leur proposer des alternatives pour s’auto-employer. « Vous savez, l’État burkinabè ne pourra pas toquer à toutes les portes pour dire voici un cahier d’emploi pour se stabiliser socialement. Donc à travers ces ateliers, nous essayons d’outiller les jeunes du point de vue entrepreneurial, leur dire que désormais il est possible qu’ils utilisent leurs capacités, leur formation au niveau des universités pour aller chercher de l’emploi mais aussi pour en créer », a-t-il fait savoir.
L’un des conférenciers, Yaya Kafando, chef de service entrepreneurial des jeunes au niveau de la direction régionales de la jeunesse des Hauts-Bassins, a, dans sa communication, présenter les opportunités de formation et d’insertion professionnelles des jeunes que met le ministère de la jeunesse à la disposition des jeunes du Burkina Faso.
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« Les jeunes ont aujourd’hui beaucoup de difficultés pour leur insertion professionnelle. Donc, nous leur avons rappelé de s’approcher de la direction pour avoir des informations nécessaires sur les opportunités disponibles notamment les opérations permis de conduire. Il y a aussi des centres de formations professionnelles qui existent à travers tout le territoire mais également des réformes que le ministère de la jeunesse a engagé pour les jeunes. Toutes celles-ci sont des opportunités à saisir », a résumé Yaya Kafando la quintessence de sa communication.
De son côté, le PDG de Afriknature, Cissé Oumar TIEMOGO a indiqué aux jeunes que ce qui peut les « amener loin, c’est comment faire en sorte que les difficultés deviennent des opportunités. » Lorsque les jeunes croient en leurs forces et sont responsables de leur destin, ils pourront surmonter les difficultés d’emploi pour devenir des patrons d’entreprises, a-t-il précisé.
Pour rappel, les Ateliers Sankaristes ont été initiés et organisés par le mouvement Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita avec le soutien de SIGMA CORPORATION.