Pour soutenir sa candidature à la direction générale de l’Agence pour la Sécurité et la Navigation aérienne en Afrique (ASECNA), le Tchad demande un soutien non négligeable. Il s’agit en effet d’une demande inhabituelle mais stratégique qui a été présentée au Burkina Faso par une délégation tchadienne. Cette requête souligne l’importance stratégique de l’ASECNA dans la région et la volonté du Tchad de jouer un rôle central dans la sécurité et la gestion du trafic aérien en Afrique.
La demande du Tchad pour obtenir le soutien du Burkina Faso pour diriger l’ASECNA marque un tournant significatif dans la politique régionale de sécurité aérienne en Afrique. L’ASECNA joue un rôle crucial dans la gestion et la sécurité du trafic aérien dans la région, couvrant une vaste zone comprenant 17 pays africains. La nomination du directeur général de l’ASECNA est donc une décision stratégique qui nécessite un soutien régional fort pour assurer la sécurité et la stabilité des cieux africains.
Une alliance pour la sécurité aérienne en Afrique
Le Tchad, représenté par le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale, Mahamat Assouyouti Abakar, a exprimé l’ambition de son pays de prendre les commandes de l’ASECNA. Cette candidature est présentée comme un engagement en faveur du Sahel, avec un message de fraternité et de soutien de la part du président tchadien, le général Mahamat Idriss Déby.
Le Tchad cherche ainsi à renforcer son rôle dans la gestion des infrastructures aéroportuaires et à contribuer à la sécurisation des espaces aériens de la région. Alors la demande de soutien adressée au Burkina Faso souligne l’importance des alliances régionales dans le domaine de l’aviation civile.
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Course à la tête de l’ASECNA: une délégation Tchadienne au Burkina
Le Burkina Faso, en tant que pays membre de l’ASECNA, joue un rôle clé dans la prise de décisions stratégiques au sein de l’agence. Le soutien du Burkina Faso à la candidature du Tchad pourrait donc ouvrir de nouvelles perspectives de coopération et renforcer la sécurité aérienne dans la région sahélienne. Cette démarche témoigne également de l’engagement des pays africains à travailler ensemble pour relever les défis communs liés au transport aérien et à la sécurité des vols.