Le président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Bobo-Dioulasso, Laurent Kontogom, a signé le 15 avril 2024, un arrêté portant interdiction de la mendicité «à titre habituel par les mineurs et adultes aux intersections, carrefours, ronds-points, artères principales et autres lieux de la ville ».
Le phénomène de la mendicité, de plus en plus grandissant, est devenu très préoccupant dans la ville de Bobo-Dioulasso. Femmes, enfants, vieillards et jeunes, ils sont nombreux à parcourir les artères de la seconde ville du Burkina à la recherche de leur pitance quotidienne selon eux.
Les risques liés à la pratique de la mendicité
Phénomène social, la mendicité peut trouver son fondement dans plusieurs faits sociaux tels le chômage, la religion, l’oisiveté.
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Arpentant les artères de la ville à longueur de journée sous un soleil de plomb et même des nuits pour certains, les mendiants courent plusieurs risques entre autres, les enlèvements et les accidents. Ils peuvent dans certains cas être la cause de nombreux désagréments de circulation.
L’arrêté d’interdiction de la mendicité
Face au danger évident que représente la mendicité, le président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Bobo-Dioulasso, Laurent Kontogom, a décidé de prendre le taureau par les cornes. Dans un arrêté portant interdiction de la mendicité signé le lundi 15 avril, l’autorité communale sonne ainsi la fin de la récréation.
La note précise que l’interdiction la mendicité porte sur celle exercée au niveau des «intersections, carrefours, ronds-points, artères principales et autres lieux» de la ville de Bobo-Dioulasso.
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