Pour adapter l’expression : les habits dissimulent autant qu’ils révèlent au contexte togolais ; on dirait : les habits d’opposants togolais dissimulent autant qu’ils révèlent. Oui en effet, autant qu’on les voit s’exciter sur certains sujets, c’est autant qu’ils gardent un silence assourdissant sur d’autres. A la fin c’est leurs intérêts qui déterminent leur opposition.
Allons dans les coulisses de la Commission électorale (CENI) pour mettre la lumière sur un gros avantage de l’opposition togolaise dont ils ne vous parleront jamais. Le département de la CENI qui absorbe une grosse partie du budget de l’institution, est celui de la communication. Et qui dirige ce comité ? c’est un représentant de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), le principal parti politique d’opposition.
C’est donc l’opposition qui décide des fonds de campagne, des choix de média pour couvrir les activités de la CENI, ceci en trouvant le moyen de s’entendre avec le parti au pouvoir au point qu’il n’y a jamais eu aucun bruit là-dessus. Pourquoi ne pas transporter cette entente sur les autres aspects de la politique ? Au contraire, on tire à boulets rouges sur le parti au pouvoir comme si aucune entente ne pouvait être possible entre eux.
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Comme ils sont à la manette dans ce département de la CENI, ils ne disent rien par rapport au choix des médias devant couvrir les activités de l’institution. On peut supposer par-là que quand certains s’opposent à un sujet, c’est qu’ils n’y trouvent aucun compte direct.
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