La suspension du transfert des ressources aux communes pour l’acquisition de vivres et des fournitures, est l’une des grandes décisions du conseil des ministres délocalisé à Bobo-Dioulasso ce 25 avril 2024.
A L’issue du conseil des ministres de ce 25 avril, le conseil a adopté un rapport portant suspension du transfert des ressources aux communes pour l’acquisition de vivres et des fournitures aux élèves.
Les raisons de la suspension du transfert des ressources aux communes
Selon le ministre chargé de l’éducation, Jacques Sosthène DINGARA, ce rapport est le résultat de manquements constatés pour l’acquisition de vivres et des fournitures aux élèves.
En adoptant ce rapport portant suspension du transfert des ressources aux communes pour l’acquisition de vivres et des fournitures aux élèves, l’Etat veut procéder à une meilleure allocation des vivres et des fournitures aux élèves des communes et villages a signifié le ministre Sosthène DINGARA.
« De façon souveraine, le gouvernement a pris ses responsabilités en décidant de suspendre le transfert des ressources financières à l’ensemble des communes, et de procéder à une acquisition directe », a-t-il expliqué.
D’autres décisions issues du conseil des ministre de ce 25 avril 2024
Outre ce rapport portant suspension du transfert des ressources aux communes pour l’acquisition de vivres et des fournitures aux élèves, au compte du ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises, le Conseil a aussi adopté un projet de loi portant modification de l’autorisation de privatisation d’entreprises à participation de fonds publics.
Lire aussi : Santé : L’assurance maladie universelle fixé à 2% et 5%
Il s’agit de la Société nationale burkinabè d’Hydrocarbures (SONABHY), du Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina (BUMIGEB) et du Centre de Contrôle de Véhicules automobiles (CCVA) a précisé le ministre en charge des Transports, Roland SOMDA au sortir du conseil des ministres, ajoutant qu’un rapport portant reprise de propriété d’actions de Burkina Contrôle SA, dans le capital du CCVA a également été adapté.
« Partant de la nouvelle vision du gouvernement à refonder l’Etat et à réorganiser les secteurs stratégiques en vue d’une économie prospère et souveraine, le conseil a décidé de la reprise des actions qui étaient jadis confiées à Burkina Contrôle », a laissé entendre Roland SOMDA.