Pour la campagne agricole 2024-2025 qui s’annonce, la Société burkinabé de fibres textiles (SOFITEX), a fait don d’intrants agricoles à un groupement de femmes productrices de coton dans la zone cotonnière de Houndé, dénommé Dombéni seni. A Travers ce geste, la SOFITEX veut promouvoir la production du coton mais aussi pousser les femmes à être indépendantes.
Au Burkina Faso, de plus en plus de femmes s’intéressent à la culture du coton. Réunies au sein d’un groupement, les femmes de Houndé, plus précisément dans le village de Kari, cultivent leur propre champ de coton. Premier groupement de femme à s’interesser à la culture du coton dans la zone cotonniere de Hounde, la Société burkinabè de fibres textiles (SOFITEX), ne sait pas faite prier pour soutenir ces braves femmes, en leur faisant un don d’intrant agricole. Ces femmes bénéficieront ainsi de tous les intrants nécessaires dans la production du coton, ainsi que des appuis-conseils pour une meilleure campagne cotonnière.
Un don d’intrant agricole pour encourager les femmes
« C’est une manière pour nous de les encourager dans la production du coton et leur souhaiter une bonne campagne. Après les semis, les parcelles seront mesure et en fonction des superficies de chacune, d’autres intrants leurs seront donnés en fonction de ces superficies », a déclaré Ousmane Sié, directeur de la région cotonnière de Houndé, parlant de ce don d’intrant agricole aux femmes du groupement Dombéni seni.
Il a ajouté que ces femmes devaient rester solidaires afin de s’épauler mutuellement pour relever les défis de la production cotonnière.
« D’habitude ces femmes appuient beaucoup leurs maris dans la production du coton. Nous voulons, à travers ce don d’intrant agricole, inviter toutes ces femmes qui hésitent encore, à se lancer dans la production du coton et à se constituer en groupement pour bénéficier des appuis de la SOFITEX ».
L’engagment des hommes à accmpagner les femmes
Avec ce don d’intrant agricole, les hommes producteurs de coton de la zone ont affirmé que les femmes peuvent bien mener la production du coton. Selon Bemahoun Moutuan l’un d’eux, la culture du coton par les femmes contribue au bien-être de la famille. Il a aussi fait savoir que le premier soutien de l’homme serait de faciliter l’accès à la terre aux femmes car, dit-il, sans la terre il n’y a pas de production.
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Il a en outre rassuré que les hommes mettront à la disposition des femmes désireuses de cultiver le coton des parcelles pour leur faciliter la tâche.
« Nous allons aider les femmes dans les travaux champêtres, le traitement des herbicides, insecticides, le transport de matériel au champ, pour faciliter le travail. Nous ne pouvons pas les abandonner parce que les femmes ne nous ont pas abandonnés dans nos travaux champêtres » a-t-il indiqué.
Les femmes du groupement Dombéni seni determinées à mieux faire
Les bénéficiaires de ce don d’intrant agricole, par la voie de leur présidente Akiéta Coulibaly ont reconnu qu’au Burkina, la filière coton fait vivre beaucoup de ménages ruraux. Elle a soutenu que pour la campagne cotonnière passée, elles ont emblavé environ 60 hectares avec un rendement de 56 tonnes de coton graine. Pour cette campagne, et avec l’accompagnement de la SOFITEX, elles veulent emblaver environ 71 hectares pour un objectif de rendement de 80 tonnes de coton graine.
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