La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a mis aux arrêts deux (02) réseaux de cyber escrocs à Ouagadougou.
Trois (03) véhicules dont deux (02) de marque Toyota (V8 et Corolla), une (01) de marque Renault, Trois (03) motocyclettes dont deux (02) de marque Honda et une (01) de marque Yamaha Sirius, Treize (13) smartphones dont neuf (09) de marque TECNO, un (01) de marque infinix, un (01) de marque IPhone, un (01) Redmi et un (01) Samsung, une boutique de vente de lubrifiants moteurs dont la valeur est estimée entre 50 et 70 Millions de FCFA et une somme d’argent d’une valeur de Trois millions deux cent trois mille (3 203 000).
C’est le butin saisi des mains de ces deux réseaux de cyber escrocs et présenté à la presse par la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC).
Le mode opératoire des deux réseaux de cyber escrocs
Fort de trois (03) membres de nationalité camerounaise, créant des comptes Gmail avec des noms et logos d’entreprise et société, les membres du 1er réseau se faisaient passer pour des structures basées au Burkina Faso ou au Togo entre autre Moov Africa, EBOMAF, TDS Burkina, DIACFA, IAM GOLG ESSAKANE SA, AGRO AFRICA, GO Africa. Des du chef de division des enquêtes de la BCLCC, Bayi Akim Nignan ce réseau:
« ciblait principalement leurs compatriotes camerounais en leur proposant de faux recrutements correspondant à leur centre d’intérêt. Une fois qu’une victime postulait, elle recevait un e-mail de confirmation de sa sélection pour un entretien, assorti de conditions de travail alléchantes : un recyclage obligatoire de 3 à 6 mois avec un salaire de 100 000 FCFA par mois, suivi d’un salaire de base mensuel variant entre 450 000 et 600 000 FCFA, ainsi que des avantages tels que l’assurance santé, les primes de mission et des logements gratuits pour les candidats retenus. Ajoutant:
« Cependant, la participation à l’entretien était conditionnée par le paiement d’une somme de 750 000 FCFA. Une fois la somme payée, la victime est déclarée admise et invitée à rejoindre le Burkina Faso pour prendre service. Ce n’est qu’à son arrivée au Burkina Faso qu’elle réalise qu’il s’agit d’une escroquerie de type « QNET ».
Le second réseau, composé de six membres dont deux Béninois et quatre Burkinabè est lui spécialisé dans l’escroquerie portant sur la sève de moringa ou du liquide du pommier de Soudan. Deux d’entre eux sont Béninois et les quatre autres sont Burkinabè.
Plus de 200 millions de préjudice causé par le deux réseaux de cyber escrocs
Le préjudice s’élève actuellement à deux cent quarante-trois millions quatre cent soixante-onze mille sept cent quatre-vingt francs (243.471.780) francs CFA a aussi révélé la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC).
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Au regard de l’ampleur des activités de ces deux réseaux de cyber escrocs et dont les plaintes sont reçues par ces services, chef de division des enquêtes de la BCLCC, Bayi Akim Nignan a confié que les enquêtes se poursuivent en d’interpeller d’autres membres.
Invitant la population à plus de vigilance et à toujours collaborer tout en dénonçant tout cas suspect, la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a rappelé le vert numéro (00226) 25 39 58 42 et son adresse électronique cybercrime@securite.gov.bf.