Les députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT) ont voté à l’unanimité la loi sur la sécurité des systèmes d’information au Burkina Faso, le mardi 9 juillet 2024.
D’entame, la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Dr Aminata ZERBO/SABANE, a souligné l’importance de loi sur la sécurité des systèmes d’information dans le contexte actuel du Burkina Faso, où le gouvernement s’est résolument engagé dans la dématérialisation des procédures administratives.
Cette démarche, selon elle, vise à moderniser l’administration, à accroître sa productivité, à renforcer sa transparence et à la rendre accessible à tous les usagers. Par ailleurs, d’autres initiatives sont en cours pour faire du numérique un levier essentiel du développement socio-économique du pays.
La mise en garde de Dr Aminata ZERBO/SABANE
La ministre Dr Aminata ZERBO/SABANE en charge des Postes et des Communications électroniques, a par ailleurs mis en garde contre les risques liés à la mise en place de services en ligne contenant des données sensibles. Ces données, bien que accessibles aux usagers, peuvent également être exploitées par des individus malveillants, mettant ainsi en péril le pays et les structures, a-t-elle prévenu .
« Pour ce faire, il était tout à fait important et urgent de mettre en place tout ce qu’il faut en termes de textes et de dispositifs réglementaires qui peuvent sécuriser notre cyberespace, nos Systèmes d’information et nos articles numériques et cette nouvelle loi rentre dans ce cadre », a soutenu Dr Aminata ZERBO/SABANE.
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La loi sur la sécurité des systèmes d’information, un garde fou contre les piratages
Des dires de la Ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques Dr Aminata ZERBO/SABANE, la loi sur la sécurité des systèmes d’information, vise à établir un cadre réglementaire et législatif pour renforcer le contrôle du cyberespace. Elle va permettre d’encadrer les fournisseurs et exploitants de système d’informations, les obligeant à respecter des règles strictes afin de protéger les données des utilisateurs.
Elle a aussi souligné que cette loi est un outil essentiel mis à la disposition de l’Agence nationale de sécurité et des systèmes d’information (ANSSI) qui se doit de collaborer avec tous les acteurs de l’écosystème pour mieux protéger le cyberespace burkinabè.
Carol SAWADOGO, Stagiaire