La cour royale de Tiébélé située dans la région Centre-Sud du Burkina Faso, à quelques kilomètres de la frontière avec le Ghana, fait partie désormais de la prestigieuse liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Cette inscription obtenue ce vendredi 26 juillet 2024 est une étape significative dans la préservation et la valorisation de ce site culturel exceptionnel.
La cour royale de Tiébélé, une architecture ancestrale
La cour royale de Tiébélé est un exemple emblématique de l’architecture traditionnelle kassena, un groupe ethnique du Burkina Faso. Les Kassena sont réputés pour leurs techniques de construction en terre et leurs motifs décoratifs uniques.
Les murs des habitations de la cour royale sont ornés de peintures murales élaborées et de motifs géométriques complexes, réalisés avec des pigments naturels. Ces décorations ne sont pas seulement esthétiques, elles véhiculent également des messages culturels et spirituels importants.
Une reconnaissance du savoir-faire endogène
Le dossier présenté et défendu par le Burkina Faso a été validé par le comité du patrimoine mondial lors sa 46e Session à New Dehli en Inde. Le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a salué l’inscription de la cour royale de Tiébélé sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, une reconnaissance selon lui, du savoir-faire endogène burkinabè.
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Pour le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, cette inscription de cour royale de Tiébélé au patrimoine mondial de l’UNESCO consacre la reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle de ce site et est la preuve de la richesse du patrimoine culturel, de valeur et savoir-faire endogène.
Un héritage pour la génération à venir
L’inscription de la cour Royale de Tiébélé sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO est une victoire pour la préservation du patrimoine culturel africain. Elle offre une reconnaissance méritée aux artisans et aux communautés qui ont su préserver et transmettre cet héritage unique.
En tant que site du Patrimoine Mondial, la cour royale de Tiébélé continuera à inspirer et à éduquer les générations futures sur la richesse des traditions architecturales et culturelles de l’Afrique de l’Ouest.
AMINA KABO DJARMAH, stagiaire
