Les acteurs de la mise en œuvre du CSD-JDH, le (Cadre Sectoriel de Dialogue Justice et Droits Humains) lors d’une revue à mi-parcours tenue à Ouagadougou, ont dressé un bilan contrasté des avancées réalisées.
Le CSD-JDH vise à renforcer l’accès à la justice et à promouvoir les droits fondamentaux au Burkina Faso. Les acteurs impliqués dans ce dispositif ont dressé un bilan mitigé de ses réalisations.
En effet, si le nombre de dossiers jugés a augmenté de manière significative, notamment grâce à la création d’un pôle anti-terroriste, le taux d’exécution financière des projets reste faible, freiné par des difficultés de déblocage des fonds par les partenaires techniques et financiers.
Le CSD-JDH, un enjeu crucial pour le développement du Burkina Faso
Ce manque de ressources financières a un impact direct sur la mise en œuvre des actions prévues par le CSD-JDH. Or, comme l’a souligné le ministre de la Justice, Edaso Rodrigue Bayala, la justice et les droits humains sont des facteurs clés pour la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso, un pays confronté à de nombreux défis sécuritaires.
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Les partenaires techniques et financiers, notamment le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), se sont engagés à soutenir les efforts du gouvernement burkinabè. Cependant, ils ont appelé à une accélération du déblocage des fonds pour permettre au CSD-JDH d’atteindre tous ses objectifs.
Les défis auxquels est confronté le CSD-JDH sont multiples. Outre le manque de financement, il faut mentionner la complexité de la situation sécuritaire qui complique l’accès à la justice dans certaines régions du pays. De plus, la réforme du système judiciaire, entreprise depuis plusieurs années, nécessite des investissements importants et du temps pour produire des résultats durables.
Carol SAWADOGO Stagiaire