La commune de Nouna, dans la province de la Kossi, en particulier, voit sa population augmenter de jour en jour, mettant à rude épreuve les ressources locales et les relations entre les communautés. Une situation qui met la localité face à un défi majeur : comment renforcer la cohésion sociale dans un contexte marqué par l’arrivée massive de personnes déplacées internes (PDI).
Un dialogue nécessaire pour un vivre-ensemble harmonieux dans la commune de Nouna
Pour répondre à cette problématique, une conférence a été organisée le 6 août dernier à dans la commune de Nouna. Elle a réuni les autorités locales, les organisations non gouvernementales (ONG) et les représentants de la société civile avec pour objectif de trouver des solutions pour favoriser le vivre-ensemble entre les populations hôtes et les PDI.
Les défis d’une coexistence pacifique
Les échanges ont mis en évidence les difficultés liées à cette coexistence forcée, notamment la rareté des ressources, la pression démographique et les conflits communautaires. Les participants ont souligné l’importance de la sensibilisation pour promouvoir la tolérance et le respect mutuel. Ils ont également appelé à renforcer les actions de solidarité et à soutenir les initiatives locales visant à améliorer les conditions de vie des populations.
Lire aussi: Solidarité: don de vivres et de non vivres de la SONATUR aux PDI de Garango
Des solutions pour renforcer la cohésion sociale
Le secrétaire général de la province de la Kossi, Firmin Bassolé, a salué l’engagement des différents acteurs et a souligné la nécessité de poursuivre les efforts pour garantir un accueil digne aux PDI. Il a également rappelé l’importance de préserver les valeurs traditionnelles de solidarité et d’hospitalité qui caractérisent la région.
Les Un enjeu de développement durable
Ensemble les participants à cette conférence dans la commune de Nouna ont convenu de la nécessité de mettre en place des mécanismes de dialogue réguliers entre les communautés, afin de prévenir les conflits et renforcer la confiance. Ils ont également souligné l’importance d’impliquer les jeunes dans les actions de cohésion sociale.
Carol SAWADOGO Stagiaire
