Les capacités techniques du Conseil supérieur de la communication (CSC) en passe d’être renforcer pour les adapter aux nouveaux défis, notamment la régulation des réseaux sociaux. Cette démarche vise à renforcer sa capacité à surveiller, analyser et réguler les contenus publiés en ligne. Une ambition de l’instance de régulation des médias au Burkina Faso face à l’essor des plateformes numériques et aux dangers qu’elles peuvent représenter en matière de désinformation et de diffusion de contenus sensibles.
« La nouvelle vision du collège des conseillers du CSC est de parvenir à une régulation ambitieuse des médias à travers le renforcement de ses capacités matérielles, techniques, mais aussi humaines, et également du point de vue des modes de régulation des réseaux sociaux », a déclaré le premier responsable de Conseil supérieur de la communication (CSC), Louis Modeste Ouédraogo à sa sortie d’audience avec le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla.
Modernisation des outils de contrôle, le CSC renforce ses capacités
Pour faire face à l’ampleur des flux d’information circulant sur les réseaux sociaux, le CSC a décidé de renforcer ses capacités techniques à travers des outils de contrôle et de régulation à l’ère du moment.
Selon le premier responsable de l’institution Louis Modeste Ouédraogo, le Premier ministre a promis de soutenir le CSC pour le renforcement des capacités opérationnelles de ses centres de régulation de la communication.
L’objectif est de se doter d’un système performant capable de surveiller en temps réel les informations diffusées. Grâce à des partenariats technologiques et à l’acquisition de nouveaux logiciels spécialisés, le CSC sera en mesure de mieux encadrer les contenus pour prévenir les abus et garantir le respect des lois en vigueur.
Le CSC veut renforcer ses capacités techniques pour mieux encadrer les contenus en ligne
L’une des principales préoccupations du CSC est la lutte contre la désinformation, un phénomène de plus en plus courant sur les réseaux sociaux. Le renforcement des capacités techniques du CSC s’accompagne d’une stratégie de régulation plus stricte pour limiter la propagation de fausses informations.
En s’équipant d’outils de veille plus efficaces, le CSC pourra identifier rapidement les contenus problématiques et engager les procédures nécessaires pour les retirer ou informer les utilisateurs de leur caractère trompeur.
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Louis Modeste Ouédraogo a indiqué que sa délégation a recueilli les conseils du Premier ministre en lien avec leurs missions de régulation des médias au Burkina Faso, dans le contexte de lutte contre le terrorisme.
Rappelons que Louis Modeste Ouédraogo a été nommé président du CSC par décret N° 2024-0876/PRES du 31 juillet 2024, et il a officiellement pris fonction le jeudi 2 août 2024, il remplace à ce poste Idrissa Ouédraogo.
Avec ce renforcement de ses capacités techniques, le Conseil Supérieur de la Communication du Burkina Faso se positionne comme un acteur clé pour une utilisation responsable des réseaux sociaux, dans un contexte où les enjeux de sécurité et de cohésion sociale sont de plus en plus sensibles.
AMINA KABO DJARMAH, Stagiaire