Le gouvernement burkinabè a adopté le mercredi, un projet de loi portant organisation du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée, en conseil des ministres. Un projet de loi visant à mieux organiser le secteur du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée. Cette initiative entend combler les insuffisances du secteur en réorganisant et créant de meilleures conditions d’exercice dans tout l’écosystème du cinéma et de l’image animée au Burkina Faso.
Selon le ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, l’objectif de ce projet de loi est de faire du cinéma, un secteur créateur de richesses et surtout d’emplois décents au Burkina Faso et au-delà de faire du cinéma un levier important d’éducation, de sensibilisation qui porte aussi les valeurs du Burkina Faso.
Une nouvelle loi pour dynamiser l’industrie cinématographique au Burkina Faso
Le projet de loi portant organisation du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée adopté en conseil des ministres est un pas de géant dans l’évolution de l’industrie cinématographique burkinabè. Bien que le Burkina Faso soit reconnu pour son rôle central dans le cinéma africain, notamment avec le Fespaco, des lacunes structurelles persistent.
La nouvelle loi portant organisation du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée adoptée vise donc à combler ces manquements en créant un cadre juridique plus favorable à la production et à la distribution des œuvres cinématographiques.
« L’adoption de ce projet de loi est consécutive à un certain nombre d’insuffisances constatées dans la loi en vigueur dont le manque de clarification dans l’organisation administrative, l’insuffisance d’encadrement dans les salles et espaces de diffusion cinématographique », a déclaré le ministre d’Etat jean Emmanuel Ouédraogo à l’issue du conseil.
Des réformes majeures contenues dans le projet de loi portant organisation du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée adopté
L’organisation du secteur du cinéma au Burkina Faso, visent à mettre fin aux contraintes qui ralentissent le secteur. Parmi elles, la professionnalisation des acteurs du domaine, le renforcement des capacités techniques et financières des producteurs et réalisateurs, ainsi que la modernisation des infrastructures.
L’organisation du secteur du cinéma au Burkina Faso, ces mesures permettront au Burkina Faso de mieux valoriser ses talents et de donner une nouvelle dynamique à l’image du cinéma burkinabè, tout en facilitant la diffusion des œuvres locales sur le marché international.
Le ministre Ouédraogo a également déploré, l’absence de régulation des nouvelles formes d’exploitation numérique des films, la non prise en compte des métiers de l’image animée, l’insuffisance de mesures de protection du patrimoine cinématographique et audiovisuel du Burkina Faso, et l’absence de sanctions coercitives.
Plusieurs innovations dans le nouveau projet de loi adopté
Le ministre d’Etat chargé de la culture a soutenu que le projet de loi portant organisation du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée adopté comporte plusieurs innovations dont le passage d’une loi d’orientation à une loi d’organisation, la prise en compte de l’image animée, et la définition du rôle des acteurs du privé et du public.
Vers une meilleure structuration de l’image animée au Burkina Faso
L’organisation du secteur du cinéma au Burkina Faso, prévoit de réguler la production et la diffusion des contenus animés, tout en favorisant leur accessibilité au grand public.
Avec l’organisation du secteur du cinéma au Burkina Faso, le Burkina Faso espère renforcer son leadership dans la production d’images animées en Afrique, tout en encourageant la création de contenus à forte valeur culturelle et éducative.
En somme, l’organisation du secteur du cinéma au Burkina Faso, cette initiative du gouvernement burkinabè illustre une volonté ferme de revoir en profondeur l’organisation de son secteur du cinéma et de l’audiovisuel.
L’adoption de cette loi, lorsqu’elle sera mise en œuvre, pourrait être un tournant décisif pour l’essor de l’industrie culturelle et créative du pays.
AMINA KABO DJARMAH, Stagiaire