Le 30 septembre 2024, le ministre de l’Agriculture s’est rendu dans un site agricole de l’UNPCB, Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina à Bodialedaga, dans la région des Hauts-Bassins. Lors de cette visite, l’UNPCB a dédié deux champs témoins d’un hectare chacun, l’un pour la culture du coton et l’autre pour le maïs, au Capitaine Ibrahim Traoré et à son gouvernement. Cette initiative vise à exprimer la reconnaissance des producteurs de coton envers les autorités pour leur soutien dans le cadre de l’offensive agro-sylvo-pastorale et halieutique 2023-2025.
Soutien du gouvernement aux agriculteurs
Grâce à des tracteurs subventionnés, des engrais et des semences fournis par le gouvernement, les membres de l’UNPCB ont pu développer ces champs en vue de symboliser leur engagement aux côtés des autorités.
Patrice Coulibaly, coordonnateur national de l’UNPCB, a expliqué que les récoltes seront intégrées dans une coopérative, et le produit final sera remis à l’État et à son gouvernement. Il a également précisé que les autorités décideront de l’utilisation de ces récoltes, que ce soit pour soutenir le fonds patriotique ou d’autres initiatives nationales.
Une production prometteuse selon l’UNPCB
La parcelle dédiée à la culture du coton est en pleine phase de maturation, avec une production prévisionnelle estimée à une tonne et demie, soit un chiffre d’affaires attendu de 450 000 F CFA. Selon les prévisions de l’UNPCB, les coûts investis se situent entre 150 000 et 180 000 F CFA, garantissant une rentabilité notable pour cette initiative.
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L’engagement du Capitaine Traoré pour l’agriculture
Lors de sa visite, le ministre Sombié a souligné l’engagement du Capitaine Ibrahim Traoré à soutenir le secteur agricole. Il a réaffirmé que le gouvernement continue de placer l’agriculture au centre de la relance économique du Burkina Faso, en assurant des conditions optimales pour les producteurs et en favorisant l’autosuffisance alimentaire du pays. L’UNPCB prévoit d’implanter un champ similaire dans chaque province pour renforcer cette dynamique nationale.
Carol SAWADOGO, Stagiaire