La diffusion des contenus synchronisés avec des médias étrangers a été suspendue par le CSC le territoire burkinabé. Cette mesure vise à protéger le pays contre la diffusion de messages jugés malveillants, notamment ceux faisant l’apologie du terrorisme.
La diffusion des contenus synchronisés avec les médias étrangers a été suspendue par le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) dans un communiqué signé en date du 7 octobre 2024.
Suspension de la diffusion des contenu s synchronisés avec les médias étrangers, une décision du CSC pour protéger la souveraineté nationale
Pour le CSC, ces médias représentent une menace pour la sécurité et la cohésion nationale. Selon le régulateur des médias burkinabè, cette suspension de la diffusion des contenus synchronisés avec les médias étrangers, vise à barrer la route à toute forme de propagande qui pourrait déstabiliser davantage le pays, déjà fragilisé par des attaques répétées dans plusieurs régions.
Le régulateur des médias dit avoir constaté la « récurrence d’informations de nature malveillante et tendancieuse » de certains médias étrangers, diffusées au Burkina par synchronisation avec des médias locaux.
« Ces informations, généralement erronées et/ou tendant insidieusement à faire l’apologie du terrorisme, sont en inadéquation avec les textes en vigueur et impactent négativement le climat socio-sécuritaire actuel du pays », indique le communiqué.
Des médias étrangers pointés du doigt pour apologie du terrorisme
En outre, la suspension de la diffusion des contenus synchronisés avec les médias étrangers, vise également à renforcer la régulation des plateformes en ligne. Les réseaux sociaux, tout comme les médias traditionnels, doivent être encadrés pour éviter la diffusion d’informations fausses. Ce renforcement de la surveillance dans l’optique de mieux contrôler les flux d’informations qui circulent sur les plateformes numériques, souvent utilisées pour propager des idées extrémistes.
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Le CSC a par ailleurs interpellé les médias étrangers émettant au Burkina Faso sur leur responsabilité à traiter les informations portant sur le Burkina Faso en tenant compte du contexte de crise que vit le pays.
La voix de l’Amérique écope de trois mois de suspension de ses programmes au Burkina Faso
Rappelons que la suspension de la diffusion des contenus synchronisés avec les médias étrangers, est intervenue après la diffusion de l’émission Washington Forum du 19 septembre 2024 de la VOA sur une station radio privée de la place. Une émission dont le contenu a été jugé de nature à saper le moral des Forces armées burkinabè et maliennes. C’est dans cette logique que, le média américain Voix de l’Amérique a écopé de trois mois de suspension de ses programmes.
AMINA KABO DJARMAH, Stagiaire
