Au Burkina Faso, comme dans de nombreux pays, les SFD, Systèmes Financiers Décentralisés, sont mis à rude épreuve par le fléau du blanchiment de capitaux. Cette pratique illégale, consistant à dissimuler l’origine criminelle de fonds, alimente des réseaux mafieux et fragilise les économies. Face à ce défi, les Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) du pays se mobilisent.
Les SFD, piliers de l’inclusion financière au Burkina Faso, jouent un rôle essentiel dans le développement économique. Cependant, ils peuvent être utilisés par des acteurs malveillants pour blanchir de l’argent. Conscients de cet enjeu, le Projet d’Appui à l’Inclusion financière et à l’Accès au financement des PME (PIAF-PME) a lancé une vaste opération de formation à destination de 300 agents de 30 SFD.
Des SFD outillés pour mieux détecter et prévenir les risques
Ces formations, dispensées dans plusieurs villes du pays, visent à doter les agents des outils nécessaires pour identifier les opérations suspectes liées au blanchiment de capitaux. Les participants apprennent à mettre en place des procédures de contrôle rigoureuses, à collaborer efficacement avec les autorités compétentes et à signaler toute activité suspecte.
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La lutte contre le blanchiment de capitaux est une priorité nationale. En renforçant les défenses des SFD, le Burkina Faso contribue à préserver la stabilité de son système financier, à lutter contre le financement du terrorisme et à améliorer son image internationale.
En renforçant leurs dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux, les SFD protègent non seulement leur réputation mais aussi celle de leurs clients. Ils limitent ainsi les risques de sanctions et renforcent la confiance dans le secteur de la microfinance.
Carol SAWADOGO, Stagiaire
