11 médecins légistes ont bénéficié d’une formation spécialisée en anthropologie médico-légale. Initiée par la Société Burkinabè de Médecine Légale (SONUMEL), la cérémonie de clôture de la formation a eu lieu le samedi 19 octobre 2024, à Ouagadougou. Ce programme intensif, initié pour renforcer les compétences en médecine légale, constitue un jalon essentiel pour améliorer les enquêtes criminelles et l’identification des victimes de violences.
Les 11 médecins légistes sélectionnés pour cette formation, ont suivi des modules théoriques et pratiques couvrant divers aspects de l’anthropologie médico-légale. Cette discipline permet de déterminer l’identité et les causes de décès des victimes à partir de restes humains, un domaine vital pour les enquêtes criminelles complexes.
La clôture de cette session de formation au profit de de 11 médecins légistes, a eu lieu lors d’une cérémonie officielle en présence de hauts responsables du domaine médical et juridique, saluant l’engagement des participants. Pour le Pr Norbert Ramdé, président de la Société Burkinabè de médecine Légale (SONUMEL), la discipline de l’anthropologie médico-légale pourrait être importante pour le Burkina Faso au regard de la situation sécuritaire du pays.
Anthropologie médico-légale, une spécialisation cruciale dans les enquêtes criminelles
L’anthropologie médico-légale revêt une importance particulière dans les cas où les corps sont retrouvés dans des états de décomposition avancée ou lorsque les circonstances du décès sont difficiles à établir. Cette formation de 11 médecins légistes, permet aux médecins légistes d’affiner leurs capacités d’analyse des ossements humains et de travailler en étroite collaboration avec les forces de sécurité pour élucider des crimes.
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Au terme de 5 jours de formations, et à en croire le Pr Norbert Ramdé, ils sont 11 médecins légistes à pouvoir renforcer leurs capacités en anthropologie médico-légale. « Nous avons passé en revue tout le cheminement anthropologique jusqu’à la production du rapport qui devrait être adressé aux magistrats et surtout ceux du parquet », a indiqué le président de la SONUMEL.
11 médecins légistes outillés, une avancée pour la justice
Le renforcement des capacités des 11 médecins légistes, est une avancée significative pour la justice du Burkina. La formation de ces 11 médecins légistes, axée en anthropologie médico-légale, permet de combler un vide dans le domaine de l’investigation criminelle, particulièrement dans les régions où les conflits et les crimes violents rendent nécessaire une expertise spécialisée.
AMINA KABO DJARMAH, Stagiaire
