Le CHU de Bogodogo a réalisé une avancée majeure dans l’amélioration de la qualité des soins obstétricaux. Cet audit, présenté ce 4 décembre 2024, a permis de mettre en lumière des pistes d’amélioration et de renforcer les pratiques médicales au sein de l’établissement.
L’hôpital a mené un audit approfondi des décès maternels et périnataux, une initiative essentielle pour réduire la mortalité maternelle au Burkina Faso. Le CHU de Bogodogo est un acteur clé dans la prise en charge des accouchements au Burkina Faso. En 2024, l’hôpital a réalisé environ 13 000 accouchements, dont 6 000 césariennes. Ce volume important d’interventions souligne l’importance de cet établissement dans le système de santé du pays.
L’audit : un outil pour améliorer la qualité des soins
Selon Seydou Nombré, Directeur Général du CHU de Bogodogo, l’audit des décès est une démarche essentielle pour identifier les causes des décès et mettre en place des actions correctives. Cette approche permet d’améliorer continuellement la qualité des soins et de sauver des vies.
Recommandations pour réduire la mortalité maternelle au CHU de Bogodogo
À l’issue de l’audit, des recommandations ont été formulées pour réduire la mortalité maternelle et périnatale. Ces recommandations portent notamment sur l’amélioration des pratiques médicales, la formation du personnel soignant et l’équipement des salles d’accouchement.
Le rôle du Pr Charlemagne Ouédraogo
Le Pr Charlemagne Ouédraogo, chef de service gynécologie/obstétrique, a souligné l’importance de l’audit pour les services de référence. Il a également mis en avant la nécessité de distinguer les décès maternels évitables des décès inévitables.
L’audit des décès maternels au CHU de Bogodogo est une initiative louable qui démontre la volonté de l’établissement d’améliorer la qualité des soins et de réduire la mortalité maternelle. Les résultats de cet audit permettront de renforcer les pratiques médicales et de sauver davantage de vies.
Carol SAWADOGO