Le contrôleur général d’État, Lassané Compaoré, a officiellement prêté serment le 12 décembre 2024 au Conseil constitutionnel. Cette cérémonie marque le début de son mandat à la tête de l’institution chargée de veiller à la bonne gestion des deniers publics et à la lutte contre la corruption.
« Le serment que vous venez de prononcer traduit l’engagement solennel que vous prenez, non seulement envers l’institution (l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de Lutte contre la corruption ASCE-LC, ndlr) dont il vous est confié la responsabilité de premier plan, mais aussi envers la nation tout entière » a adressé le président du Conseil constitutionnel, Me Barthélémy Kéré à l’endroit du nouveau Contrôleur général d’État, Lassané Simporé.
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Le contrôleur général d’État prête serment au Conseil constitutionnel
Le contrôleur général d’État joue un rôle déterminant dans la transparence et l’efficacité de la gestion publique.
En tant que garant de la lutte contre la corruption, il s’engage à renforcer les mécanismes de contrôle interne et à promouvoir des pratiques éthiques au sein de l’administration publique.
Celui-ci, tout en mesurant l’ampleur et la noblesse de la responsabilité qui pèse sur lui surtout en cette période de fortes exigences dans la lutte contre la corruption, a dit avoir pour objectif de relever l’indice de perception de la corruption au Burkina Faso qui dit-il est très en dessous de la moyenne souhaitée.
Un rôle clé dans la transparence publique
Le contrôleur général d’État devra également faire face à des défis de taille, notamment la prévention des détournements de fonds publics et l’accompagnement des structures étatiques vers une gouvernance plus responsable.
Ces défis s’inscrivent dans une volonté collective de redonner confiance aux citoyens dans la gestion des affaires publiques.
Mais avant, il a remercié les plus hautes autorités de l’avoir choisi pour conduire une mission aussi noble que la lutte contre la corruption parce que dans le contexte actuel, chaque pas gagné dans la lutte contre la corruption n’est aussi pas gagné dans le développement.
Le contrôleur général d’État dit être conscient que le rôle dévolu à son institution est un rôle très important dans la quête du développement du Burkina Faso.
Face aux défis de la bonne gouvernance
Avec ce serment, le contrôleur général d’État, Lassané Compaoré, réaffirme son engagement à bâtir un État où l’intégrité et la transparence sont les maîtres mots.
Le contrôleur général d’État a donc promis de rencontrer ses collaborateurs, dont le président du conseil d’orientation afin qu’ensemble, ils conduisent la noble mission de la lutte contre la corruption.
Le président du Conseil constitutionnel pour sa part ne doute pas de la capacité de Lassané Compaoré à mener à bien cette mission.
Pour terminer, le contrôleur général d’État a demandé à ce que tous ceux qui sont attachés à la préservation des valeurs de la république et à l’amélioration des services publics, soutiennent le nouveau Contrôleur général d’État.
AMINA KABO DJARMAH