Rimtalba Ouédraogo, Premier ministre du Burkina Faso, a exhorté le lundi 6 janvier 2025 ses collaborateurs à œuvrer pour la bonne gestion des deniers publics, tout en évitant la lenteur et le blocage intentionnel des dossiers.
« Tout agent de la primature doit cultiver d’abord l’exemplarité, qui se traduit par le respect strict des textes en matière d’utilisation des ressources que l’État met à notre disposition », a déclaré le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo
Lire aussi: Jean Emmanuel Ouédraogo assiste au championnat de lutte traditionnelle au Niger
Rimtalba Ouédraogo plaide pour une gestion transparente des ressources
Rimtalba Ouédraogo a souligné l’importance d’une bonne gestion des deniers publics lors d’une rencontre avec les principaux acteurs de l’administration publique.
Rimtalba Ouédraogo a insisté sur la transparence dans l’utilisation des ressources nationales, rappelant que tout manquement pourrait nuire au développement.
« Avant de poser un acte dans l’accomplissement de vos missions, interrogez-vous si cela pourrait être exposé publiquement devant le peuple », a lancé Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
Éviter la lenteur dans l’administration publique
Rimtalba Ouédraogo s’est adressé à ses collaborateurs à l’occasion de la première montée des couleurs de l’année, il a exhorté le personnel de la primature à éviter la lenteur, le blocage intentionnel des dossiers, ainsi que la centralisation excessive des informations autour d’une seule personne.
« Chaque Burkinabè doit servir les intérêts du pays, sans réserve, sans esprit de corporatisme, sans mesquinerie, sans duplicité et sans complicité avec l’ennemi ou une puissance étrangère, conformément à la vision du président du Faso », a-t-il indiqué.
Prône une culture de responsabilité au sein des institutions
Rimtalba Ouédraogo a mis l’accent sur la culture de responsabilité, il a encouragé les agents à collaborer dans un esprit de transparence et d’intégrité. Rimtalba Ouédraogo estime que seul cet engagement collectif permettra d’assurer un avenir prospère au Burkina Faso.
AMINA KABO DJARMAH