Le 14 janvier 2025, à Ouagadougou, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a reçu l’architecte Diébédo Francis Kéré pour discuter de l’avancement de la construction du mausolée Thomas Sankara, partie intégrante du mémorial éponyme.
Ce projet rend hommage au père de la révolution burkinabè et à ses compagnons. « Nous avons beaucoup avancé et voulons émerveiller les gens », a déclaré Francis Kéré, qui travaille en étroite collaboration avec le gouvernement, le Comité International du Mémorial Thomas Sankara (CIMTS), et la présidence du comité mémorial.
Une vision panafricaine pour l’Afrique et le monde
Francis Kéré a souligné que la construction du mausolée Thomas Sankara vise à incarner les valeurs portées par Thomas Sankara, en créant un lieu de mémoire panafricain. L’architecte a annoncé la fin des travaux du mausolée pour le premier semestre de 2025. Le mémorial comprendra des infrastructures symboliques, dont la Tour Sankara, haute de 87 mètres, et un téléphérique reliant le site au parc urbain Bangr Weogo.
Diébédo Francis Kéré, qui dirige la construction du mausolée Thomas Sankara, est lauréat du prestigieux prix Praemium Impériale 2023. Il se distingue par son approche collaborative et durable, favorisant le recyclage et le développement économique local. Maintes fois récompensé, il joue un rôle essentiel dans l’aboutissement de ce projet mémorable.
Construction du Mausolée, un levier pour le rayonnement socio-économique
Lors de sa Déclaration de Politique Générale, le Premier ministre Ouédraogo a affirmé que la construction du mausolée Thomas Sankara est un projet clé pour le rayonnement du Burkina Faso. Le gouvernement s’engage à soutenir pleinement l’architecte afin de garantir l’achèvement de ce projet emblématique, porteur des valeurs révolutionnaires burkinabè.
Le mémorial Thomas Sankara, dont la construction du mausolée constitue l’élément central, comprendra une quinzaine d’infrastructures. Parmi elles, un mausolée dédié à Thomas Sankara et ses compagnons d’infortune, une ceinture verte autour de Ouagadougou, ainsi que des installations modernes comme un téléphérique. Ce projet, symbole d’espoir et de mémoire, marque une étape importante pour le Burkina Faso et l’Afrique toute entière.