Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a reçu mardi 18 février 2025, les rapports publics 2022 et 2023 du Conseil Supérieur de la Communication (CSC).
Le président du CSC, Wendingoudi Louis Modeste OUEDRAOGO, a exprimé sa satisfaction quant aux échanges avec le Chef de l’État et a souligné les progrès réalisés dans le contenu des médias classiques.
CSC, amélioration du contenu des médias classiques
Selon le président du CSC, les rapports 2022 et 2023 mettent en évidence une amélioration notable du contenu des médias classiques. Cette amélioration est attribuée aux actions de prévention entreprises par le CSC, telles que la formation des journalistes et la sensibilisation. Les contenus diffusés prennent désormais en compte les sensibilités et les valeurs nationales, tout en promouvant la culture burkinabè.
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Cependant, le président du CSC a reconnu que la régulation des nouveaux médias, en particulier les réseaux sociaux, constitue un défi majeur. L’évolution rapide de ces plateformes et la désinformation qui y circule peuvent entraver les actions de développement et de reconquête du territoire national. Le CSC travaille activement à trouver des solutions pour anticiper et lutter contre ce fléau.
Perspectives pour 2025
Pour l’année 2025, le CSC prévoit d’organiser des activités visant à mettre en œuvre la loi organique et à réguler les réseaux sociaux. L’objectif est d’assainir l’espace médiatique et d’affirmer la souveraineté du Burkina Faso sur son espace audiovisuel et communicationnel. Le CSC s’engage à contribuer au rayonnement du pays et à l’apaisement du climat social, en suivant les conseils du Chef de l’État.
Le CSC joue un rôle essentiel dans la régulation des médias et de la communication au Burkina Faso. Si des progrès ont été réalisés dans l’amélioration du contenu des médias classiques, la régulation des réseaux sociaux reste un enjeu crucial.
Le CSC s’engage à relever ce défi pour garantir un espace médiatique sain et contribuer au développement du pays.
Carol SAWADOGO