Le FESPACO 2025 a démarré, comme le veut la tradition, par la cérémonie de libation. Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingwendé Gilbert Ouédraogo, a présidé le dimanche 23 février 2025 ce rituel symbolique qui rend hommage aux illustres disparus du cinéma africain, à la place des Cinéastes de Ouagadougou.
Cet hommage solennel, ancré dans les traditions africaines, a rassemblé de nombreuses figures du cinéma burkinabè, africain et d’autres continents. Depuis 1987, la cérémonie de libation constitue un rituel incontournable du FESPACO, rendant hommage aux pionniers du cinéma africain qui nous ont quittés.
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Une tradition respectée avant l’ouverture officielle
Le FESPACO 2025 est ainsi ouvert sous le signe du respect des traditions. Comme à chaque édition, la cérémonie de libation a marqué le début des festivités.
Cet acte ancestral, inscrit dans l’ADN du Fespaco 2025, vise à rendre hommage aux ancêtres et à invoquer leur bénédiction pour le bon déroulement du festival. Des notables, des représentants des communautés traditionnelles et des cinéastes ont pris part à cette cérémonie empreinte de spiritualité.
Hommage aux ancêtres et bénédictions pour le festival
Dans son allocution, le ministre a rappelé l’importance de cette tradition qui précède chaque édition du FESPACO 2025. «« Le thème de cette 29ᵉ édition nous invite à redécouvrir la richesse de notre patrimoine. Il est essentiel que chacun se réapproprie ses traditions et sa culture. » a-t-il souligné.
Le FESPACO 2025 est un rendez-vous majeur du cinéma africain et cette cérémonie renforce son ancrage dans les valeurs culturelles. Les festivaliers présents ont salué la perpétuation de cette tradition qui confère au FESPACO 2025 une identité unique. Pour beaucoup, ce rituel est un appel à l’unité et à la réussite du festival.
Avec cette cérémonie de libation, le FESPACO 2025 lance officiellement ses activités et les projections qui feront vibrer la capitale burkinabè.
AMINA KABO DJARMAH