La 29e édition du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui se déroule du 22 février au 1er mars 2025, a été marquée par le lancement de l’initiative « Pays en lumière ».
Cette installation artistique et culturelle, située le long de l’avenue Monseigneur Thévenoud, a été inaugurée le 25 février 2025 en présence de personnalités gouvernementales et communales.
Un hommage à la résilience du peuple burkinabè
« Pays en lumière » est une création d’Aïcha Ouédraogo, également connue sous le nom d’Aysha Junior. L’installation se compose de guirlandes lumineuses, de parapluies et de parasols de différentes couleurs, créant une atmosphère féerique le long de l’avenue. Aïcha Ouédraogo a expliqué que son œuvre est un hommage aux combattants et au peuple burkinabè pour leur résilience face à la crise sécuritaire que traverse le pays.
Lire Aussi : Burkina Faso : la CNLF saisit des produits frauduleux pour 164 millions de francs CFA
« Pays en lumière » est conçu comme un espace de résilience, de découvertes touristiques, de brassage culturel et de présentation des valeurs culturelles et touristiques du Burkina Faso, du Mali, du Niger et de la République populaire de Chine. L’objectif est d’offrir aux festivaliers un lieu de détente et de convivialité où ils peuvent découvrir la richesse et la diversité des cultures africaines et chinoises.
Une initiative saluée par les autorités
L’inauguration de « Pays en lumière » a attiré de nombreux visiteurs. Le ministre chargé des Affaires étrangères, accompagné des ministres en charge des Infrastructures et de l’Habitat, a salué l’initiative d’Aïcha Ouédraogo, soulignant qu’elle contribue à la réussite de cette 29e édition du FESPACO. Le ministre a également exprimé son espoir que cette lumière continue de briller dans le cœur de chaque Burkinabè.
« Pays en lumière » restera accessible au public pendant toute la durée du FESPACO. Face à l’enthousiasme suscité par cette initiative, Aïcha Ouédraogo a assuré qu’elle sera reconduite lors des prochaines éditions du festival.
CAROL SAWADOGO