Un atelier s’est tenu sous l’égide du ministère de l’Économie et des Finances du Burkina Faso, dans le cadre de l’examen et la validation du rapport diagnostic de la Stratégie de Développement Spatial pour le Sahel (SDSS). L’initiative est réalisée en collaboration avec ONU-Habitat et le PNUD du 19 au 20 mars 2025.
Cet événement s’inscrit dans le cadre du projet « Résilience dans le Sahel », une initiative soutenue financièrement par le gouvernement suédois.
Les Objectifs Clés du SDSS
Le SDSS vise à apporter des solutions concrètes aux défis complexes auxquels est confrontée la région du Sahel. Il s’agit de :
- Réduire les vulnérabilités qui affectent les populations locales.
- Renforcer les efforts humanitaires pour une aide plus efficace.
- Consolider les processus de paix en cours, essentiels pour la stabilité.
- Contribuer au développement durable de la zone sahélienne.
Lire Aussi : Les jeunes de l’AES sollicitent l’accompagnement du Mogho Naaba
Cette phase de la SDSS se concentre sur la préparation du Plan d’Action Stratégique Territorial du Liptako-Gourma (PAST-LG). Le plan a pour vocation de traduire les objectifs ambitieux du SDSS en actions concrètes sur le terrain. Le PAST-LG servira de guide pour les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Il orientera les choix d’investissements et les interventions, en tenant compte des priorités identifiées par les acteurs locaux.
Yombi Ouédraogo, représentant du programme des Nations Unies pour les Établissements Humains (ONU-Habitat) au Burkina, a insisté sur l’importance d’une synergie d’actions entre les différents gouvernements et les partenaires internationaux. L’objectif n’est pas d’imposer des orientations, mais de travailler de concert pour identifier les projets structurants à travers des plans stratégiques territoriaux. Cette démarche permettra de définir les zones d’intervention prioritaires et d’optimiser l’utilisation des ressources disponibles.
Des enjeux économiques
La zone du Sahel présente des enjeux économiques considérables. Il est donc impératif d’adopter une approche structurée pour permettre aux États de définir des outils majeurs. Ces outils les aideront à décider où, quand et comment investir pour répondre aux besoins spécifiques des populations et jeter les bases d’un développement durable.
La SDSS, à travers le PAST-LG, ambitionne de mettre en place une approche coordonnée et structurée pour répondre aux défis multidimensionnels du Sahel.
Cet événement a mis en lumière l’importance d’une collaboration étroite entre les États sahéliens et les partenaires internationaux. La synergie d’actions, la prise en compte des priorités locales et l’identification de projets structurants sont des éléments clés pour assurer la réussite de cette stratégie.
CAROL SAWADOGO