Le capitaine Traoré, président du Faso a inauguré, le jeudi 20 mars à Laongo, dans la province de l’Oubritenga, commune de Ziniaré, dans le Plateau central, la Société Industrielle Sino Burkina de Ciments. Avec une capacité annuelle de 750 000 tonnes, cette cimenterie marque une avancée majeure pour l’industrie nationale et la souveraineté économique du Burkina Faso.
« La réalisation de ce projet prouve une fois de plus que le Burkina Faso est un pays à fort potentiel d’investissement, contrairement aux discours pessimistes et alarmistes tenus dans certaines chapelles », a indiqué le ministre en charge du Commerce, Serges Poda, qui livrait le discours du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
Une infrastructure industrielle au service de la nation
L’usine dispose d’une capacité de production de 750 000 tonnes par an.
« L’inauguration de cette usine moderne marque une étape importante dans le développement de notre entreprise. En effet, ce projet, né d’une vision ambitieuse et porteur d’espoir, est aujourd’hui une réalité », a indiqué le directeur adjoint de la société industrielle Sino Burkina de ciments (CISINOB), Zhang Bing.
Dans son discours, le capitaine Traoré a souligné l’importance de cet investissement pour l’essor économique du pays. Il a insisté sur le fait que cette cimenterie contribuera à réduire la dépendance aux importations et à stabiliser les prix du ciment sur le marché local.
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Un projet qui s’inscrit dans la vision économique du Burkina Faso
La mise en service de cette cimenterie s’aligne avec la politique industrielle prônée par le capitaine Traoré. En favorisant la production locale, cette initiative vise à renforcer la résilience économique du pays face aux défis du secteur de la construction.
Le capitaine Traoré a également mis en avant les retombées positives du projet en termes de création d’emplois. Des centaines de Burkinabè bénéficieront directement et indirectement de cette usine, renforçant ainsi l’impact social et économique de l’initiative.
Sous la conduite du capitaine Traoré, le pays continue de poser des jalons solides pour son développement industriel et son autosuffisance en matériaux de construction.
AMINA KABO DJARMAH
