La lutte contre la corruption au Burkina Faso, est au cœur d’une rencontre qui se tient du 25 au 27 mars 2025 à Koudougou. Des journalistes venus de cinq régions sont formés sur leur rôle et leur responsabilité dans la lutte contre ce fléau.
Les journalistes outillés pour mieux traiter les questions de corruption
Dans un contexte marqué par une forte demande de transparence et de redevabilité, la corruption au Burkina Faso reste un défi majeur pour la consolidation de la démocratie et de l’État de droit.
Conscients du rôle crucial des médias dans cette dynamique, la Direction générale de la communication et des médias (DGCM), en collaboration avec le Centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF), sous l’égide du Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT) a organisé un atelier de formation à Koudougou.
A lire aussi : Dérive lexicale de l’ONU : Le Burkina Faso réagit sur la qualification des acteurs du terrorisme
Cet atelier a réuni une trentaine de journalistes venus de cinq régions du Burkina Faso. L’objectif était clair : renforcer leurs capacités à enquêter, informer et sensibiliser le public sur la corruption au Burkina Faso.
Durant trois jours, les participants échangent sur les mécanismes de lutte contre la corruption, les outils juridiques existants, ainsi que sur les bonnes pratiques journalistiques en matière d’investigation.
Une initiative conjointe de la DGCM et de la DCAF pour des médias plus engagés
Les organisateurs ont mis l’accent sur la nécessité d’un traitement professionnel et rigoureux de l’information liée à la corruption au Burkina Faso, tout en respectant les principes d’éthique et de déontologie. Pour la DGCM et la DCAF, cet atelier vise à créer une synergie entre les acteurs des médias et les institutions de lutte contre la corruption au Burkina Faso.
L’objectif de cette formation est de renforcer les capacités des acteurs des médias afin qu’ils jouent un rôle plus efficace dans la prévention et la lutte contre la corruption au Burkina Faso. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie nationale plus large de renforcement de la gouvernance, où la corruption au Burkina Faso est identifiée comme un frein majeur au développement durable. Avec des médias mieux formés et engagés, l’espoir d’une société plus intègre devient de plus en plus tangible.
AMINA KABO DJARMAH