La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) au Burkina Faso a émis une alerte urgente le mercredi 2 avril 2025, concernant une campagne massive de fausses informations qui prolifèrent sur les réseaux sociaux.
Face à cette recrudescence de manipulations en ligne, la BCLCC met en garde la population contre les méthodes utilisées par des individus mal intentionnés pour diffuser des messages erronés.
Mode opératoire des propagateurs de fausses informations
Selon le communiqué de la BCLCC, les auteurs de ces fausses informations procèdent en récupérant des données provenant de profils ou de pages reconnues. Ils imitent ensuite les publications officielles en utilisant les noms et photos de ces entités légitimes.
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Afin de donner une apparence de crédibilité à leurs montages, ils recourent à des techniques de manipulation des réseaux sociaux pour générer un grand nombre de « likes », de commentaires et de partages. Ces fausses informations, ainsi amplifiées, sont ensuite massivement relayées sur des plateformes comme WhatsApp et Facebook, souvent par le biais de faux comptes créés à cet effet.
La BCLCC souligne la rapidité avec laquelle ces fausses informations se propagent une fois lancées sur les réseaux sociaux. L’utilisation de faux comptes et la manipulation des indicateurs d’engagement (likes, commentaires, partages) contribuent à donner une illusion de vérité et incitent davantage d’utilisateurs à relayer le contenu. Cette diffusion virale représente un réel danger, car ces fausses informations peuvent induire en erreur, créer la panique ou porter atteinte à la réputation de personnes et d’institutions.
Recommandations de la BCLCC pour lutter contre les fausses informations
Face à cette menace grandissante de fausses informations, la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité formule plusieurs recommandations à l’attention des internautes burkinabè. Il est impératif de toujours vérifier la véracité des informations en consultant directement les pages et les canaux de communication officiels.
La BCLCC insiste également sur l’importance de ne pas partager les publications dont l’origine et le contenu suscitent le doute. Enfin, elle encourage vivement les citoyens à signaler tout contenu suspect via la plateforme Alerte BCLCC, accessible en ligne et via une application mobile. Cette vigilance collective est essentielle pour contrer efficacement la propagation des fausses informations au Burkina Faso.
CAROL SAWADOGO