Le gouvernement burkinabè a suspendu l’exportation de la noix de cajou brute depuis le 28 mars 2025. L’annonce a été faite le 2 avril à travers un communiqué officiel. Cette décision vise à renforcer la transformation locale et à maximiser les bénéfices pour l’économie nationale. Cette mesure, annoncée dans un communiqué interministériel, vise à renforcer la compétitivité de l’industrie nationale et à promouvoir la création de valeur ajoutée sur le territoire.
L’objectif principal de cette décision est d’assurer une disponibilité suffisante de la matière première pour les unités industrielles locales, afin de favoriser leur développement et d’accroître la transformation nationale.
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Selon le gouvernement burkinabè, la suspension de l’exportation de la noix de cajou brute permettra de renforcer l’industrie locale et d’encourager la création d’emplois. En limitant la sortie de la noix de cajou sous sa forme brute, le pays espère développer une filière de transformation plus compétitive et rentable
Un impact direct sur les acteurs de la filière
La suspension de l’exportation de la noix de cajou brute impactera directement les producteurs et les commerçants. Mais pour soutenir les producteurs, le gouvernement burkinabè a fixé le prix d’achat plancher des noix brutes de cajou à 385 francs CFA (environ 0,62 dollar) par kilogramme en 2025, contre 310 francs CFA (0,5 dollar) l’année précédente. Cette revalorisation vise à améliorer les revenus des planteurs et à renforcer la filière.
Le gouvernement burkinabè assure qu’il accompagnera les acteurs de la filière dans cette transition. L’objectif est de garantir que la noix de cajou produite au Burkina Faso bénéficie avant tout à l’économie nationale, en stimulant l’industrialisation et la création d’emplois.
AMINA KABO DJARMAH