Le mardi 8 avril 2025, une lueur d’espoir a illuminé le site des jardins maraîchers de Kossoghin à Tanghin, dans l’arrondissement 4 de Ouagadougou.
Le ministre en charge de l’Économie, le Dr Aboubakar Nacanabo, a rendu visite aux 55 exploitantes de ceux qui y travaillent et leur a promis un soutien concret de la part du gouvernement. Cette initiative vise à renforcer leur capacité à subvenir aux besoins de leurs familles grâce à leur travail acharné dans ces jardins maraîchers urbains.
Un engagement fort pour l’accompagnement des productrices
Le ministre Aboubakar Nacanabo a clairement exprimé son engagement à soutenir activement ces femmes. Il a annoncé des mesures allant au-delà des infrastructures existantes. « En plus du forage et des aménagements, nous allons mettre à leur disposition des équipements, des semences et de l’engrais pour les accompagner dans la production », a déclaré le ministre chargé des Finances.
Lire Aussi : AES : Ouagadougou relance les chantiers de l’intégration économique régionale
Cette promesse de fourniture de ressources essentielles témoigne de la volonté gouvernementale de dynamiser la production au sein de ces jardins maraîchers. De plus, le Dr Nacanabo a salué la détermination des exploitantes et s’est engagé à leur fournir des vivres pour répondre à leurs besoins immédiats.
La visite du ministre s’inscrit dans le cadre des journées d’engagements patriotiques et participation citoyenne. Pour le Dr Nacanabo, cette démarche est également une manière de souligner la contribution significative des zones urbaines à l’offensive agro-pastorale et halieutique nationale, notamment à travers la production issue des jardins maraîchers. Il a insisté sur le fait que le travail acharné des femmes sur le site de Kossoghin mérite encouragement et reconnaissance.
L’aménagement du site de Kossoghin via le PUDTR
L’aménagement du site de Kossoghin est une composante du projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR). Selon Martial Wilfried Bassolé, le coordonnateur du PUDTR, le site d’une superficie de 1,37 hectares bénéficiera d’infrastructures modernes. Il est prévu l’installation d’un château d’eau de 10 m3, de 6 bassins de 3 m3 chacun, ainsi que des infrastructures connexes telles qu’un hangar, des toilettes et un local technique pour les installations électriques du château d’eau. De plus, un poste de contrôle sera construit pour les agents des eaux et forêts afin d’assurer la surveillance des installations.
Martial Wilfried Bassolé a précisé que le PUDTR prévoit l’aménagement d’un total de 72,9 hectares le long de la ceinture verte de la capitale. L’objectif est de favoriser la production maraîchère et la plantation d’arbres, renforçant ainsi la vocation de poumon écologique de Ouagadougou. Les travaux, qui ont débuté en mars, consistent initialement en des forages sur les sites identifiés, et les infrastructures devraient être livrées en juin.
Le coût global de ce projet s’élève à 1,8 milliard de FCFA et bénéficie de l’accompagnement technique de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER). Le projet concerne plusieurs sites, dont Ouaga 2000 (10 hectares), Tampouy (10 hectares), Toubwéogo (20 hectares), Bonheur-ville (15 hectares) et Tanghin (13,6 hectares). , cCe dernier étant divisé en deux blocs, dont celui de Silmiougou et Kossoghin, où l’engagement envers les jardins maraîchers prend une forme concrète.
CAROL SAWADOGO