Karamoko Jean Marie, ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a réceptionné le mardi 8 avril 2025 un appui financier de 14 761 000 F CFA de deux diasporas burkinabè, illustrant la solidarité de la diaspora dans l’effort de paix.
Ce geste qui est l’expression de la solidarité et du patriotisme émane des Burkinabè de France, avec une contribution à hauteur de 11 361 000 francs CFA et ceux vivant au Canada avec un apport de 3 400 000 francs CFA.
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Des Burkinabè de l’extérieur solidaires pour la paix nationale
Cette initiative hautement symbolique vient saluer les efforts consentis par les Forces de défense et de sécurité, mais aussi par les populations résilientes dans les zones affectées par les crises. Pour Karamoko Jean Marie, ce geste est une preuve éloquente que la diaspora burkinabè reste profondément attachée à la mère patrie.
Pour les donateurs du jour, ce don est une manière pour eux de reconnaitre l’effort des autorités dans la lutte contre le terrorisme. C’est aussi une façon pour eux d’apporter leur pierre à la construction de la nation et de prouver qu’ils soutiennent la lutte pour le rétablissement de la souveraineté totale du pays.
Karamoko Jean Marie soutient le geste de la diaspora
Karamoko Jean Marie a souligné que cet appui vient renforcer les actions gouvernementales en cours dans les domaines humanitaire, sécuritaire et social. Il a par ailleurs réitéré l’engagement de son département à faciliter les initiatives citoyennes émanant des Burkinabè à l’étranger.
La cérémonie a également permis à Karamoko Jean Marie de rappeler l’importance de la solidarité nationale et de la cohésion sociale dans la consolidation de la paix. Il a invité d’autres diasporas à emboîter le pas à ces pionniers du soutien direct, affirmant que le ministère reste à l’écoute de toutes les bonnes volontés.
Enfin, Karamoko Jean Marie a assuré que les fonds seront utilisés avec transparence, en lien avec les structures compétentes, afin qu’ils atteignent les bénéficiaires visés, en particulier dans les zones les plus vulnérables du pays.
AMINA KABO DJARMAH
