Karamoko Jean Marie ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a rencontré la diaspora burkinabè vivant en Turquie. La visite a été effectuée en marge de sa participation au Forum diplomatique d’Antalya.
Cette rencontre avait pour objectif de donner les nouvelles du pays aux compatriotes, d’écouter leurs préoccupations, et les encourager à soutenir les initiatives des plus hautes autorités en matière de sécurisation et de développement du Burkina Faso.
Renforcement des liens entre autorités et diaspora burkinabè
A lire aussi: La reconstruction du barrage de Goulouré lancée à Kokologho
Cette rencontre, empreinte de convivialité, s’est tenue dans la soirée du dimanche 13 avril, en présence de plusieurs représentants de la communauté burkinabè.
Sur le plan de la lutte contre le terrorisme, Karamoko Jean Marie a donné des informations sur les avancées notables enregistrées, grâce à la détermination des forces combattantes et à la mobilisation des Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur.
Le diplomate burkinabè a salué l’engagement de la diaspora, qui reste attachée à sa terre d’origine malgré l’éloignement. Il a souligné l’importance de ce lien, affirmant que les fils et filles du pays vivant à l’extérieur jouent un rôle crucial dans le rayonnement du Burkina Faso à l’international.
Les préoccupations des Burkinabè de Turquie au cœur des discussions
La diaspora burkinabè d’Antalya a également évoqué la nécessité de renforcer les actions de coopération entre le Burkina Faso et la Turquie. Elle a évoqué des difficultés relatives au permis de séjour, au permis de conduire, à l’accréditation des délégués au HCBE auprès des ambassades, à la pension de retraite, à l’insertion professionnelle et la valorisation des talents et compétences des étudiants formés en Türkiye. Le diplomate Karamoko Jean Marie a encouragé les initiatives dans ce sens et promis de servir de relais auprès des instances concernées.
Pour Karamoko Jean Marie, ce cadre de dialogue direct avec la diaspora burkinabè est essentiel. Il permet non seulement de garder le contact, mais aussi de construire une synergie d’actions entre les Burkinabè de l’extérieur et leur pays d’origine.
À travers cette démarche, Karamoko Jean Marie a démontré que la diaspora burkinabè est bien plus qu’une communauté éloignée : elle est une composante active de la nation.
AMINA KABO DJARMAH