Le Programme d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI) au Burkina Faso franchit une étape importante dans son processus d’implémentation, pour une formation d’appropriation du guide d’évaluation et une formation la prévention de la fraude et de la corruption dans les marchés publics. du 14 au 18 avril 2025.
Cette formation se déroule à Koudougou, dans la région du Centre Ouest, en marge du déploiement du système d’information pour l’identification biométrique unique.
Objectif : Un identifiant unique pour chaque Burkinabè d’ici 2026
L’ambition principale du programme WURI au Burkina Faso est de doter chaque citoyen d’un identifiant unique électronique reconnu par le gouvernement d’ici l’année 2026. Ce système centralise les données personnelles des populations, incluant notamment le nom, le prénom et la date de naissance. Une composante essentielle de cet identifiant unique réside dans l’intégration de données biométriques, visant à simplifier l’accès des Burkinabè aux services sociaux de base.
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Dans la phase pratique de ce projet WURI, un appel à proposition a été lancé depuis le mois de février 2025. L’objectif est de sélectionner un fournisseur compétent pour la conception, la fourniture, l’installation et la maintenance du système d’information dédié à l’identification biométrique au Burkina Faso. Selon Beyon Bernard Bako, auditeur interne au sein du projet WURI, un enjeu majeur est de garantir un déroulement du processus de sélection exempt d’incidents, notamment en prévenant activement les actes de fraude et de corruption.
Afin d’assurer une sélection rigoureuse et transparente du futur fournisseur, cette formation d’appropriation du guide d’évaluation et de prévention de la fraude et de corruption dans les marchés publics initié par le projet vise à renforcer les capacités des évaluateurs. L’objectif est de leur permettre de détecter, prévenir et gérer efficacement les risques liés à la fraude et à la corruption dans le contexte des marchés publics.
Engagement national pour une gouvernance saine
Beyon Bernard Bako a souligné l’importance de cette démarche, rappelant que « les plus hautes autorités ont fait de la lutte contre la corruption et la fraude un véritable cheval de bataille ». Il a insisté sur la nécessité pour tous les acteurs de s’inscrire dans cette dynamique afin d’assainir la gouvernance des institutions, affirmant qu’aucun développement n’est possible tant que ces fléaux persistent.
Avant cette étape, l’auditeur interne du projet WURI a informé de l’élaboration d’un guide d’évaluation des propositions techniques et financières des soumissionnaires. Un atelier d’appropriation de ce guide a également été organisé. La commission technique chargée de l’évaluation sera ainsi pleinement informée des directives de la Banque mondiale en matière d’évaluation des propositions techniques et financières.
CAROL SAWADOGO
