La réinstallation progressive des juridictions, ont été l’objet de discussions du Conseil des ministres du mercredi 16 avril 2025.
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de reconquête du territoire national et vise à rétablir la présence de l’appareil judiciaire dans les zones où il a pu être affecté.
Initiative de réinstallation des juridictions et renforcement matériel
L’objectif principal de ces projets est double : d’une part, assurer la réinstallation progressive des juridictions dans leurs sièges initiaux, contribuant ainsi au retour de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire. D’autre part, il s’agit de renforcer les capacités matérielles de ces juridictions. L’acquisition d’imprimantes fait partie de cet effort visant à accélérer le traitement des dossiers et améliorer l’efficacité du système judiciaire.
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Plusieurs projets spécifiques ont été identifiés pour concrétiser cette réinstallation des juridictions. Parmi eux figurent les travaux de réhabilitation du Tribunal de grande instance (TGI) de Nouna et de la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Nouna. De plus, des études architecturales et techniques seront menées pour la réhabilitation des TGI de Bogandé et de Tougan. Ces actions ciblées témoignent d’une approche méthodique pour la restauration des infrastructures judiciaires.
Le coût global de ces projets spécifiques s’élève à 476 369 748 F CFA TTC. Ce financement conséquent est assuré par le budget de l’État pour l’exercice 2025, soulignant l’engagement financier du gouvernement burkinabè envers la réinstallation des juridictions et le renforcement de son système judiciaire. Le Conseil des ministres, sans mentionner de noms de personnes spécifiques dans ce communiqué, a donc validé une étape significative pour la justice du pays.
CAROLE SAWADOGO